Solidarité avec le Rojava contre l'invasion turque

Mensuel Alternative Libertaire
Dans la ville de Tours, vous le trouverez aux adresses suivantes :
- 3 rue Nationale
- 1 place du Grand Marché
- 5 rue de Bordeaux
- 18 rue B. Palissy
- 30-32 rue Giraudeau
- 115 bis rue Giraudeau
- 21 avenue de Grammont
- 59 quai Paul Bert
- Gare SNCF
- 110 rue de la Fuye
- Le Numéro 6 (avenue Stendhal).
Pour le reste du département : http://www.trouverlapresse.com
Solidarité avec le Rojava contre l'invasion turque
Pour une société écologique et solidaire : sortons du capitalisme ! 20 et 21 septembre.
Où est Steve ? Plus d’un mois que cette question est partout, sauf du côté du gouvernement et des autorités. Plus d’un mois pour que ces dernières engagent de véritables recherches dans la Loire. Ce mardi 30 juillet, nous pouvons l’affirmer : la police à assassiné Steve Maia Caniço, pour rien.
Dans la nuit du 21 juin à Nantes, vers 4h30 du matin lors de la Fête de la musique, la police effectue une charge d’une violence inouïe contre quelques centaines de jeunes venu·es profiter du sound system installé en bord de Loire, comme chaque année. Tirs de LBD, gaz lacrymos, grenades de désencerclement et passage à tabac. Acculé·es, 14 personnes tombent dans la Loire. Une quinzième manque à l’appel : il s’agit de Steve, jeune animateur de 24 ans, simplement venu danser.
Ce mardi 30 juillet, l’autopsie du corps retrouvé dans la Loire le lundi 29 confirme qu’il s’agit bien de celui de Steve. Sans surprise, ni soulagement. Restent la rage et la révolte.
Nous ne pouvons pas ignorer le fait que la mort de Steve intervient dans un contexte particulièrement répressif, où la violence d’État se déchaîne depuis des mois. La mort de Steve n’est pas un fait divers, c’est la conséquence d’un choix politique. Celui de charger violemment et face à la Loire des jeunes venus danser. Celui de réprimer férocement tout ce qui dépasse et n’est pas parfaitement contrôlé. Le rapport interne de police obtenu par Médiapart révèle que « la préfecture était parfaitement informée des risques », si bien qu’en 2017, dans une situation analogue, la police avait décidé de ne pas intervenir compte tenu de la dangerosité du lieu. La mairie elle aussi était tout à fait consciente que ce lieu n’était pas sécurisé mais que chaque année le sound system se déroulait en toute tranquillité, ne posant aucun problème.
Cette mort a donc ses responsables et il faut les citer : Claude Harcourt, préfet de Loire-Atlantique ; Cristophe Castaner ministre de l’Intérieur, Grégoire Chassaing, commissaire en charge de l’opération le soir du 21 juin. Et au delà des donneurs d’ordre, sur place, les policiers de la compagnie départementale d’intervention, tristement connus des manifestations nantaises, qui malgré les mise en garde des personnes présentes, ont continué de frapper, de gazer et de charger.
Le pouvoir et ses soutiens vont désormais tout faire pour tenter de ne pas mettre en cause la violence de l’État et ses responsables. On parlera d’"accident tragique", de "lumière sur les faits", de "heurts avec la police", de "circonstances floues"... Autant de formules embarrassées que l’on a déjà entendues au sujet de la mort de Zineb Redouane, à Marseille, en décembre. Autant de formules qui visent à brouiller les pistes, et à ce que ces crimes restent impunis.
L’Union communiste libertaire présente ses condoléances à la famille et au proches de Steve et appelle à se joindre massivement, partout, aux rassemblements qui auront lieu en sa mémoire.
Union communiste libertaire , le 30 juillet 2019
Le Manifeste de l’Union communiste libertaire est la base commune à toute l’organisation, adoptée lors du congrès d’unification d’AL et de la CGA, du 8 au 10 juin 2019, dans l’Allier. Les gens qui veulent rejoindre l’UCL sont invités à le lire au préalable, pour vérifier qu’ils sont en accord dans les grandes lignes.
L’imagination débordante des groupes AL et CGA avait conduit au dépôt de 28 propositions de nom ! Pour les départager, le congrès a utilisé une méthode de vote originale, dont l’efficacité a agréablement surpris.
Au cours de ce congrès fondateur, il a fallu choisir un nom. Pour cela, la question du mode de désignation était essentielle : comment s’assurer que le processus soit démocratique, et permette de choisir un nom dans lequel se reconnaissent un maximum de militantes et de militants ?
Pour résoudre cette question épineuse, lourde d’enjeux politiques – mais aussi, disons-le, esthétiques, sentimentaux et historiques –, la feuille de route AL-CGA avait prévu de recueillir tous les noms proposés par les groupes locaux pendant quelques semaines. Chacun devait être argumenté. On s’attendait à une dizaine de propositions. On en a recueilli… pas de moins de 28 !
Ayant écarté l’idée d’un simple scrutin à deux tours, jugé peu adapté à l’enjeu, une coordination fédérale conjointe AL-CGA, deux mois avant le congrès, a expérimenté deux méthodes de scrutin. La cinquantaine de délégué·es présent·es ont ainsi pu juger sur pièce.
La première était la méthode Borda : il s’agissait de classer les noms par ordre de préférence, en attribuant 28 points à son nom favori, 27 au deuxième, 26 au troisième, etc. Le dernier recevait 1 point. Le nom ayant obtenu le plus haut score devait l’emporter.
La seconde méthode était celle du vote par valeur, attribuant à chaque nom un score : + 2 (très favorable), + 1 (favorable), 0 (neutre), - 1 (défavorable) ou - 2 (très défavorable). Là aussi, le vainqueur était le nom ayant obtenu le plus haut score.
Vu le casse-tête que cela pouvait être de classer 28 noms, la deuxième méthode est vite apparue beaucoup plus fiable et rapide.
Au moment du congrès, après un débat sur les noms, l’ensemble des groupes présents ont donc rempli une feuille totalisant les votes des camarades présent·es et représenté·es. Et le résultat a été sans appel. Sur les 28 noms, seuls 3 ont obtenu un score positif : Action communiste libertaire (+ 6 points) ; Fédération communiste libertaire (+ 52 points) ; Union communiste libertaire (+ 168 points). Ce dernier nom, arrivé largement en tête, a été confirmé le lendemain matin par un vote d’approbation, recueillant 84,39 % de « pour ». Une belle réussite donc, pour que les militantes et militants de l’UCL puissent s’approprier ce nouveau sigle.
Des congressistes de l’Allier
Mobilisation pour les urgences de ce 2 juillet, rassemblement à 15h, place Jean Jaures à Tours
évènement Fb
https://www.facebook.com/events/2335344656727767/
Tract de l'UCL37
L’expérience débute ces jours-ci avec, pour cette année, seulement des volontaires. L’avis des 2 000 qui se sont ainsi engagé·es ne sera sans doute pas partagé par les 800 000 à qui, chaque année, ce sera ensuite imposé.
Un collectif rassemblant des organisations associatives, syndicales, politiques et de jeunesse est en cours de création. Ensemble, nous voulons informer largement sur les dangers du SNU, pour faire grandir l’opposition à cette opération de soumission de la jeunesse, de remise en cause des droits des travailleurs et travailleuses remplacé·es par ces jeunes sans droit, et qui va occasionner des dépenses considérables qui ne vont pas à l’éducation et renforcer la militarisation de la société.
Les précisions apportées tout récemment par le Secrétait d’Etat Attal (dans un article du Parisien), méritent d’être connues :
« Tous les matins, ils se lèveront à 7 heures et participeront à 8 heures à une cérémonie de lever des couleurs, avec le salut au drapeau et la Marseillaise. »
« Y aura-t-il un parcours d’obstacle ? Les appelés du SNU ramperont-ils dans la boue ? Oui. Dans chacun des départements, il y aura une expérience qu’on peut rapprocher de la préparation militaire, mais sans maniement des armes. Dans les Ardennes, par exemple, les appelés feront un parcours du combattant sur la base militaire. En Guyane, les jeunes partiront en Raid commando dans la jungle pendant deux jours, avec un bivouac. »
On nous dit : Il faut que les jeunes s’engagent. Mais c’est déjà le cas !
Ils et elles s’engagent pour lutter contre le racisme, pour que cesse la destruction de la terre, pour le droit à étudier, pour une autre répartition des richesses, pour le droit au logement, pour l’égalité des droits et contre les discriminations, etc.
Ce n’est pas à l’État de les forcer à s’engager ! Non au SNU !
http://www.alternativelibertaire.org/?Service-national-universel-ca-se-precise-Danger