25 novembre 2012
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Contre les violences faites aux femmes, Ensemble, révoltons-nous
Faut-il encore rappeler combien de femmes meurent sous les coups de leur conjoints, combien de femmes sont harcelées, combien de femmes sont violées en toute impunité ?
Des violences, partout, tout le temps !
Certain-e-s pensent encore que la lutte des femmes est terminée que nous sommes dans une société « égalitaire ». Mais de quelle égalité nous parle-t-on ?
Dans le monde, les violences faites aux femmes sont aussi fréquentes que variées : drague lourde, allusions irrespectueuses au travail et dans les lieux d’étude, dans la rue et dans notre intimité, harcèlement, mariage forcé, contrôle de virginité, enfermement sous du tissu (voile intégral), lapidation pour adultère, excision et infibulation, viols (conjugaux principalement), coups, meurtres dits « passionnels » ou pour la dot…
Un reflet du patriarcat
Ces violences sont le produit direct du patriarcat, ce système fondé sur la domination des hommes sur les femmes. Un homme n’est pas violent parce qu’il perd le contrôle mais parce qu’il veut prendre le pouvoir sur une femme. Et la parole des femmes ne vaut rien ou si peu ! L’affaire « Strauss-Kahn » l’a illustré, avec un déferlement de propos sexistes.
Même la justice octroie un permis de violer, comme l’a montré récemment le verdict scandaleux du procès pour viols collectifs de Créteil. 75.000 femmes sont violées chaque année dans notre pays, mais seulement 10% d’entre elles portent plainte et seuls 2% des violeurs sont condamnés.
La pornographie, la prostitution sont autant de violences banalisées et acceptées voire encouragées par la société sous le prétexte fallacieux qu’un homme a des pulsions qu’il ne peut contrôler. Dans les publicités, les femmes sont déshumanisées, « vendues » comme des objets sexuels. Les hommes peuvent alors se défouler en toute impunité. Les médias banalisent et minimisent les actes violents en les classant dans la catégorie faits divers, ou en essayant de nous faire croire que « les tournantes » (les viols collectifs) sont le fait exclusif des classes pauvres. Les hommes violents sont dans tous les milieux sociaux ! En temps de crise, les femmes, premières à être fragilisées économiquement, sont d’autant plus vulnérables face à leur conjoint ou leur patron.
La lutte des femmes est loin d’être terminée !
Tant qu’il y aura des femmes asservies, humiliées, achetées, vendues, violées et battues, nous lutterons !



Le 25 novembre, Journée internationale contre les violences faites aux femmes, mobilisons-nous !
Ensemble révoltons-nous pour une société sans patriarcat !
Alternative Libertaire
