appel à manifestation samedi 17 décembre, 17h, place Anatole France, Tours.
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Mensuel Alternative Libertaire
Dans la ville de Tours, vous le trouverez aux adresses suivantes :
- 3 rue Nationale
- 1 place du Grand Marché
- 5 rue de Bordeaux
- 18 rue B. Palissy
- 30-32 rue Giraudeau
- 115 bis rue Giraudeau
- 21 avenue de Grammont
- 59 quai Paul Bert
- Gare SNCF
- 110 rue de la Fuye
- Le Numéro 6 (avenue Stendhal).
Pour le reste du département : http://www.trouverlapresse.com
appel à manifestation samedi 17 décembre, 17h, place Anatole France, Tours.
Même si les identitaires n'ont pas été très sages cette année, le Père-Noël n'est pas une ordure et pense aussi à nos amis fachos. Descendu dans la cheminée de Pierre-Louis Mériguet (chef des identitaires tourangeaux de Vox Populi), il a permis à l'organisation d'extrême droite de tenir un stand sur le parvis de l'église place Michelet.
Le 2 décembre, donc, à 20h30, a commencé le marché de Noël de Vox Populi. Un marché riche en cadeaux pour toute la famille : quelques t-shirt identitaire ou de groupes de musique "patriote" (en particulier Insurrection, le groupe de Pierre-Louis Mériguet, qui fait l'apologie du GUD et de Léon Degrelle), 2 ou 3 livres d'auteurs d'extrême-droite. Mais aussi des cadeaux pour les budgets les plus réduits, consistant en des déstockage de vêtements pour skins du London Calling, le magasin de Pierre-Louis Mériguet. T-shirt Fred Perry à -50 ou -30%, blousons à 45€ au lieu de 90€...
Vox Populi avait aussi mis les petits plats dans les grands afin de faire déguster aux passants des gâteaux apéritifs et 2 ou 3 en-cas salés (cakes, tarte salée...).
Malgré tous ces cadeaux attrayants et ces denrées alimentaires, le public présent n'était pas celui espéré. Au lieu des familles pauvres blanches annoncées dans une interview à Novopress, il y avait moins d'une quarantaine de jeunes bourgeois, skinheads, supporters du TFC et cathos traditionnalistes des prébendes avec leurs enfants (le public habituel des actions de Vox Populi). Bref, que des têtes connues et personne n'a dévié de son chemin sur l'avenue Grammont pour s'intéresser au stand.
Même les antifascistes avaient senti que l'évènement serait insignifiant et n'avaient donc rien organisé de leur côté. Les militants fachos venus pour un petit frisson et un peu d'action étaient donc très déçus. Certains ont pu se consoler en partant avec des restes de cake.
Devant cet échec cuisant, le stand a été plié très rapidement : à 21h45 il n'y avait déjà plus aucune trace de Vox Populi sur la place Michelet, alors que le marché de Noël était annoncé jusqu'à 23h.
Une nouvelle preuve que les fachos ne savent pas être populaires (au sens "près du peuple"), et qu'il y a un énorme fossé entre les intentions "sociales" mise en avant (qu'ils appelleraient charité s'ils étaient moins hypocrites) et les actions qu'ils réalisent.
"Soixanres-dix-neuf places occupées indûment en foyers,
Le prefet pense que des personnes à la rue, demandeurs d'asile ou pas, pourraient être hébergées si les personnes déboutées laissaient leur place", c'est le titre d'un article de la NR dans lequel le nouveau prefet dans la logique de son ministre de tutelle Guéant, et une logique des plus puante, renvoie la balle vers celles et ceux qui luttent pour les familles à la rue en tentant de jouer des vases communiquants, et comme prétexte à mettre en œuvre une politique de rafles et d'expulsion. Le secteur autour du foyer Adoma est complètement encerclé par la police qui contrôle à tout va et a embarqué des personnes.
Evidemment, et du coup, la mobilisation autour des familles à la rue s'étend désormais au soutien des ces autres familles et personnes en détresse et des membres du mouvement des logements et des papiers pour tous et toutes assurent une permanence sur place.
tract SUD :
LA CHASSE AUX DEBOUTES EST OUVERTE !!!
A l’heure où les discours politiques nauséabonds se multiplient, stigmatisant toujours plus les étrangers, où l’on met en place une politique volontaire du « logement d’abord » mais où il n’y a pas de logement pour tous, nous assistons en Indre et Loire à une recrudescence d’actions policières outrageantes.
Interventions policières musclées à l’aftam, check point policier à Adoma avec des interpellations à la clé... Pas une semaine ne passe sans que des pères, des mères de famille, des enfants, des personnes fragilisées dans des états de santé dramatiques ne soient interpellés. De garde à vue en centre de rétention, de centre de rétention en expulsion, tout l’arsenal de notre état policier se met en marche pour répondre aux impératifs fixés par la politique d’un gouvernement répugnant.
CA SUFFIT !!!
Nous ne pouvons plus laisser faire cela sans réagir, la police envahit nos lieux de travail, les lieux d’accueil et de vie d’une population que nous devons protéger.
Nous œuvrons chaque jour auprès de familles en difficulté pour leur apporter l’aide de la France,
Nous ne participerons pas à ces brutalités dignes d’un régime pétainiste.
Nous sommes missionnés pour leur apporter une aide, et c’est ce que nous ferons.
Stop aux expulsions, stop aux intimidations policières !
Stop aux pressions qui pèsent sur nos associations !
SUD Santé Sociaux appelle l’ensemble des salariés du social à rejoindre l’action des collectifs en place, à se concerter et à obtenir des garanties de leurs hiérarchies pour que nos associations ne participent plus à cette macabre chasse aux étrangers.
STOP Aux demandes de sortie de CADA !
Contacts : mouvementdeslogements@gmail.com, urgenceuntoit37@gmail.com
Sud Santé sociaux : 18, rue de l’oiselet – St Avertin
Tel : 06 80 75 13 40
Pierrot, Collectif Alternative libertaire 37
Mouvement des logements, des papiers pour tous, appel à manifester Samedi à 14h, place Anatole France
UN JOUR VIENDRA....
Depuis quelques mois plusieurs occupations d'espaces publics ont lieu par des familles à la rue soutenues par des militants. Les pouvoirs publics ( mairie, préfecture, conseil général...) n'apportent toujours aucune réponse adaptée pour résoudre la situation.
Face à l'immobilisme des politiques, différents réseaux associatifs, sociaux et culturels ont été interpellés. L'ITS, les cinémas Studios, le Nouvel Olympia, le foyer de jeunes travailleurs ont pris position et soutenu la lutte sous diverses formes, apports financiers et matériels. Ces structures se sont engagées à participer à la pression exercée sur les pouvoirs publics.
En plus de leurs refus de dialogue, les autorités accentuent les différentes formes de répressions face aux populations en détresse : menaces de la préfecture sur les procédures de régularisations, tentatives d'expulsions des travailleurs sans papiers, et de familles logées en Centre d'Accueil pour Demandeurs d'Asile, rafles autours des foyers d'hébergements, etc...
Les interventions musclées des forces de l'ordre s'intensifient également auprès du mouvement qui soutient ces familles dans leurs luttes : écoutes téléphoniques illégales, activations du plan vigipirate et de services de sécurité privée dans divers lieux publics, injures racistes et provocations.
Face à la violence de cette situation, les divers partis politiques de gauche et notamment le parti socialiste en cette période pré-électorale ne font part d'aucun positionnement politique.
Nous luttons pour la liberté de circulation et d'installation et revendiquons un logement et des papiers pour tous et toutes.
Nous vous appelons à une manifestation à Tours,
le samedi 3 Décembre à 14h place Anatole France
Le mouvement des papiers des logements pour tous et toutes, soutenu par Urgence un toit (SUD santé sociaux, RESF, LDH, AL37,NPA, EE-LV), Chrétiens Migrants, Des travailleurs sociaux professionnels ou en formation, et de nombreux individus révoltés
mouvementdeslogements@gmail.com, urgenceuntoit37@gmail.com
L'Engrenage accueille la Scop Le Pavé à TOURS.Téléchargez le programme!
Une semaine de conférences gesticulées accompagnées de leurs ateliers et deux stages d'éducation populaire : à vos agendas !
- Dimanche 20 novembre 18h : La critique des medias est un sport de combat (les médias) ou comment se battre contre les moulins à vent
avec Filipe Marques - FJT 16 rue Bernard Palissy à Tours - 18H.
3€ précaires /8€. Organisé par L'Engrenage-Un Pavé à Tours. Informations et réservations : unpaveatours@gmail.com
- Lundi 21 novembre 19h : incultures 1 (la culture) ou "l'éducation populaire ils n'en ont pas voulu..."
avec Franck Lepage - Salle THELEME 3, rue des Tanneurs, Tours - 19H. .
Organisé par L'Engrenage-Un Pavé à Tours. 3€ précaires/8€. Petite restauration sur place. Informations et réservations : unpaveatours@gmail.com Billetterie sur place dès 18h
UN stage du 22 au 24 novembre :
Susciter la participation
Lorsque des animateurs définissent les résultats d'une action avant qu'elle ne soit commencée, lorsqu'une assemblée générale d'association est organisée comme une messe, ou lorsqu'un débat est monopolisé par des experts, on trouve toujours du monde pour dire que « les gens ne veulent plus s'engager »... Ces deux stages veulent répondre au problème de la mobilisation des publics, soulevé par des associations, des collectivités territoriales et d’autres structures. Il s’agit de comprendre les enjeux de la participation des habitants, des bénévoles, des adhérents et d'acquérir des techniques et des méthodes pour pouvoir susciter et animer cette participation. Les stagiaires sur ces deux stages ont une entrée libre pour chaque conférence gesticulée du soir.
21h de formation réparties sur 3 jours, salle Polyvalente du FJT, 16, rue Bernard Palissy (à 100 m de la gare de Tours). Frais pédagogiques : 400 € (nous écrire pour le tarif sans prise en charge) par participant et par stage . Possibilités d'hébergement sur place (FJT).
Appel à rassemblement ce jeudi 17 novembre à 18h, à Tours, place de la préfecture.
Lettre ouverte du Collectif des Travailleurs Sans Papiers, et communiqué de presse du Comité de soutien :
Lettre ouverte au prefet du Collectif des Travailleurs Sans Papiers :
Madame, Monsieur,
C’EST PAS UNE VIE !
Lettre ouverte au Préfet d’Indre-et-Loire
Par le Collectif des Travailleurs Sans Papiers d’Indre-et-Loire (Collectif TSP 37)
Monsieur le Préfet,
Le Collectif des Travailleurs Sans Papiers d’Indre-et-Loire (Collectif TSP 37), composé pour l’heure d’un peu plus de 20 personnes, a décidé, le vendredi 4 novembre, de manifester publiquement son existence et ses revendications par un premier dépôt de demandes de régularisation, qui sera suivi d’un deuxième le 17 novembre. Deux communiqués de presse successifs de la Préfecture d’Indre-et-Loire, publiés les 5 et 9 novembre dans La Nouvelle République du Centre-Ouest, montrent que notre situation exacte reste fort mal comprise de vos services, malgré les informations précises qui ont été données au Chef de Cabinet adjoint qui nous a reçus le 4 novembre avant notre manifestation.
C’est pourquoi nous pensons indispensable de rappeler les difficultés de tous ordres qui font notre quotidien depuis que ce que nous avions commencé à construire ici s’est effondré, du seul fait de votre refus de nous renouveler nos cartes de séjour.
Soudain tout a basculé !
Nous sommes devenus des « indésirables », nous vivons dans l’angoisse constante d’être arrêtés ; trois d’entre nous ont été envoyés en centre de rétention, l’un en avril dernier ; l’autre en octobre ; le troisième il y a 5 jours. Ils ont été finalement libérés tous les trois, sans pour autant être soulagés de l’angoisse permanente de l’expulsion vers les pays qu’ils ont fuis, angoisse que nous ressentons tous.
On nous traite comme des délinquants, des criminels, bons à alimenter la machine à faire du chiffre et à remplir les quotas d’expulsion, quel qu’en soit le coût humain. A la fin de l’été, l’un d’entre nous n’a pas supporté de n’avoir comme alternative que le retour vers l’enfer auquel il croyait avoir échappé, ou le basculement dans la misère et la mort lente dans la rue. A son suicide, nous pensons tous, - tous les jours. A tout moment nous nous sentons traqués. Nos nuits sont une longue insomnie. Nos rêves sont des cauchemars. Et au matin, toujours les mêmes questions : allons-nous pouvoir manger à notre faim ? Comment ne pas se faire repérer ? Où trouver un lieu sûr ? Cette menace perpétuelle sur nos têtes, finalement, n’est-ce pas le moyen de nous pousser vers la sortie ?
Nous rendre la vie intenable ici, n’est-ce pas la meilleure arme de la machine à expulser ? Car ce que vous appelez « l’aide au retour » (on nous promet jusqu’à 2000 euros), nous n’en voulons pas ! Vous êtes-vous jamais demandé pourquoi un tel pactole ne nous intéresse pas ? Pourquoi les demandeurs d’asile déboutés ne retournent-ils pas « chez eux » alors qu’on leur promet des poches pleines ? La réponse est très simple : nous ne voulons pas rentrer « chez nous », car nous ne voulons pas y revivre ce que nous avons subi. « Chez nous », maintenant, c’est ici !
« On bosse ici, on vit ici, on reste ici !»
Ce slogan peint sur la banderole qui symbolise notre mouvement, nous allons, Monsieur le Préfet, vous expliquer ce qu’il veut dire.
Nous sommes en France depuis 3, 4, 5 ans et même plus pour certains d’entre nous. Demandeurs d’asile, le premier choc que nous avons subi fut de nous voir refuser le statut de réfugiés. Ne pas voir reconnues les persécutions, les souffrances, voire les tortures subies, lors même qu’elles ont laissé des traces toujours sensibles dans nos corps et nos esprits, c’est en soi une épreuve terrible.
Il nous a ensuite été possible de déposer des demandes d’autorisations de séjour pour raison de santé. C’est alors que nous furent délivrées, plusieurs années de suite, des titres de séjour « Vie privée et familiale » qui nous autorisaient à travailler. C’était pour nous comme une compensation, qui est venue atténuer les conséquences du déni de nos souffrances passées. Nous avons alors cherché du travail. Nous avons accepté d’occuper ces emplois pour lesquels les entreprises peinent à recruter : travail dans le bâtiment, le nettoyage, la sécurité etc. Les sociétés d’intérim savaient qu’elles pouvaient compter sur notre disponibilité et notre mobilité. Nous avons payé notre part d’impôts et de cotisations sociales, contribuant ainsi au financement de nos dépenses de santé. Nous avons eu accès au logement. Nous avons progressivement reconstruit notre vie professionnelle, sociale et privée ici. Certains d’entre nous ont trouvé ici leur compagne ou leur compagnon, éduquent ici leurs enfants. Après tant d’épreuves, d’instabilité, de difficultés accumulées, nous osons vous le dire : nous voulons rester vivre en France !
Monsieur le préfet, comme nous venons de le montrer, nous ne sommes pas "des personnes qui se maintiennent de manière irrégulière sur le territoire au seul motif qu'ils ont, pendant l'instruction de leurs dossiers, bénéficié d'un droit au travail".
C'est pourquoi nous vous demandons, à vous, parce que vous en avez le pouvoir, d’annuler les décisions par lesquelles vous voulez nous chasser, et nous vous demandons de nous « régulariser ».
C'est la raison pour laquelle nous allons faire un 2ème dépôt de demandes de régularisation, le jeudi 17 novembre à 18 h devant la préfecture et nous invitons tous ceux qui sont solidaires de notre démarche à nous y rejoindre.
Le Collectif des Travailleurs Sans Papiers d'Indre et Loire
Le 15 novembre 2011
Représentants du Collectif :
Helder: 06 49 18 94 35 et Martin : 06 09 42 03 21
communiqué de presse du Comité de soutien :
Monsieur le préfet, pourquoi travestir la vérité ?
Une première fois, dans un communiqué publié dans La Nouvelle République du Centre-Ouest le 8 novembre, Le Comité de soutien au Collectif des Travailleurs sans papiers a dû rappeler, contre les « erreurs » contenues dans votre communiqué publié le 5 novembre, la situation de nos camarades : ils étaient tous, avant de recevoir une Obligation de Quitter le Territoire Français, des travailleurs légaux à part entière ! Mais votre communiqué publié le 9 de ce mois contient à nouveau des interprétations contestables et des accusations infondées.
Pourquoi faire croire au public que les régulariser reviendrait à amplifier la statistique du chômage dans le département ? Pourquoi cette tentative pour diviser les travailleurs entre eux, et même opposer les travailleurs étrangers légaux aux « illégaux » (c’est eux qui sont désignés de la sorte) !
Voilà une méthode que nous condamnons – d’autant plus que c’est le fait de leur avoir retiré leurs titres de séjour et les autorisations de travail qui vont avec qui fait d'eux des « illégaux ».
Il faut être clair : ce sont les obligations de quitter le territoire qui créent l'irrégularité de leur séjour et les prive de tout droit, y compris le droit d'honorer leurs contrats de travail.
Pourquoi expliquer aussi que ce sont des avis médicaux sur leur état de santé qui les ont privés de leurs cartes de séjour. Non, Monsieur le Préfet, les médecins agrées par vous n’ont pas modifié leurs diagnostics ni leurs ordonnances. Ce sont les responsables de l’Agence régionale de santé qui se font les exécutants de la politique d’expulsion en osant affirmer que les infrastructures sanitaires dans leurs pays d’origine sont à même de leur prodiguer des soins efficaces. En 2010, ces pays n’étaient pas en mesure de leur assurer des soins, et en 2011, tout d’un coup, ils font des merveilles ? C’est impossible à croire !
Et c'est tellement impossible à croire que le Tribunal Administratif d'Orléans vient d'annuler, hier, la décision que vous avez prise, jeudi dernier, d'arrêter puis de placer en rétention l'un d'entre eux en vue de son expulsion.
Plus encore : Le Tribunal Administratif a annulé également l'Obligation de Quitter le Territoire Français qui conduisait à son expulsion et son retour forcé dans son pays d'origine, précisément le lieu où il a vu toute sa famille se faire massacrer et où il a subi les traumatismes dont il souffre encore !
Monsieur le préfet, ce que vos services ont fait, ils peuvent le défaire : ils peuvent leur permettre, à tous, de cesser de survivre en clandestins et leur donner le droit de vivre régulièrement.
C'est la raison pour laquelle le Comité de soutien au Collectif des travailleurs Sans Papiers appelle à soutenir la démarche du Collectif qui va faire un 2ème dépôt de demandes de régularisation le jeudi 17 novembre à 18 h à la préfecture.
Soyons nombreux à leur côté pour manifester notre solidarité : ils vivent ici, ils bossent ici, ils restent ici !
Le 15 novembre 2011
Le Comité de soutien au Collectif des Travailleurs sans papiers d'Indre et Loire
Contacts : Josée : 02 47 61 51 08 Chantal : 02 45 47 95 22
Un collectif de travailleurs sans papiers s'est constitué sur Tours, ainsi qu'un comité de soutien. Appel à rasemblement ce vendredi 4 novembre 2011 à 18h, place Anatole France à Tours. Le collectif Alternative Libertaire 37, partie prenante du comité de soutien et partie prenante d'une lutte plus globale pour la régularisation de tout les sans papiers, s'est joint à cet appel.
Un contrôle d'identité, une fouille au corps, une lecture des SMS de son portable (illégal), une interpellation violente (trainé sur 15m), 24h de garde-à-vue, une convocation devant le juge des enfants pour « appel à la rébellion » et « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique », voilà ce que l'on risque de subir à Tours pour peu que l'on ai 14 ans, que l'on soit noir et qu'on ait le malheur d'être assis sur un banc publique lors d'une fête de quartier.
la suite là : http://www.tours.maville.com/actu/actudet_-L-interpellation-du-collegien-suscite-l-emotion-des-voisins_loc-2001186_actu.Htm
Contre le racisme et les politiques discriminatoires,
Pour la régularisation de tous les sans papiers.
Festival D’ailleurs et d’Ici :
23 et 24 septembre 2011 à Tours
« Actions solidaires, luttes et échanges
face à la xénophobie et l’exclusion »
Le vendredi 23 septembre à partir de 19 h
Salle Raspail, rue Edouard Vaillant à Tours
19 heures : échanges autour d'un buffet.
à partir de 20h : interventions et débat sur les thèmes de l'immigration et de l'exclusion avec:
Cédric Delaunay, historien : Comment a été construite, à la fin du XIXème siècle, la « figure de l’étranger » en réponse aux luttes des travailleurs en France.
Le groupe VISA (Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes) : Combattre le racisme et l’extrême-droite dans le monde du travail.
Grégoire Cousin, membre du Centre européen pour les droits des Roms : exclusion et violences faites aux Roms, nouveaux parias urbains, en France et en Europe.
Avec la participation de militants parisiens solidaires des luttes en faveur des Sans-Papiers.
Le samedi 24 septembre de 14 h 30 à 20 h 30
Salle et place Raspail, rue Edouard Vaillant à Tours
« Dehors / Dedans » toute l‘après-midi !
musiques d’ailleurs et d’ici, danses
ateliers-débats
projection de films,
stands associatifs et militants, buvette
Vendredi et samedi dans la salle : expositions de la ligue de l'Enseignement et de la ligue des droits de l'homme
Appel unitaire local suite à la journée d'action du 2 août