Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Union Communiste Libertaire 37
  • : Nous sommes des militants et militantes anarchistes révolutionnaires et communistes libertaires vivant et travaillant sur Tours et son département.
  • Contact

Où acheter notre journal ?

Mensuel Alternative Libertaire

Dans la ville de Tours, vous le trouverez aux adresses suivantes :

- 3 rue Nationale

- 1 place du Grand Marché

- 5 rue de Bordeaux

- 18 rue B. Palissy

- 30-32 rue Giraudeau

- 115 bis rue Giraudeau

- 21 avenue de Grammont

- 59 quai Paul Bert

- Gare SNCF

- 110 rue de la Fuye

- Le Numéro 6 (avenue Stendhal).

Pour le reste du département : http://www.trouverlapresse.com

Recherche

21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 20:22
Contre les violences d’État, désarmons la police : manifestation à Tours le samedi 22 novembre
 
Rendez-vous à 15h, place Saint-Paul, au Sanitas.

 

Le 26 octobre, Rémi Fraisse est mort d’une grenade offensive lancée par la gendarmerie. Avec plusieurs milliers de personnes, il se trouvait sur la ZAD du Testet pour protester contre un projet de barrage inutile, pour défendre un autre monde, écologique, égalitaire. Face à cette mort et face à la répression, faisons du 22 novembre une date nationale et internationale contre les violences des bras armés de l’État.

La mort de Rémi Fraisse n’est pas accidentelle. Elle n’est que la conséquence logique de tout un processus.

Un processus voulu par l’État qui arme la police ; bilan, des dizaines de mutilés (un œil, un nez, un membre en moins), des centaines de blessés (éclats de grenades dans les chairs).

  • L’État tue régulièrement dans les quartiers populaires ; Lahoucine, Nabil, Wissam, Zied, Bouna, Lamine, la liste est longue et s’allonge de 10 à 15 noms chaque année.
  • L’État harcèle, emprisonne, expulse quotidiennement et assassine les sans-papiers, dans les bidonvilles de Calais, dans les centres de rétentions et dans les avions.
  • L’État couvre les assassins en uniforme ; combien de policiers poursuivis pour toutes les mutilations, les blessures et les morts ?
  • L’État condamne les victimes pour satisfaire sa milice en uniforme ; procès recourant à des témoins anonymes et rémunérés (suite aux émeutes de Villiers-le-Bel de 2007, après l’assassinat de deux jeunes par la police) ; 16 mois de prison ferme contre un manifestant après la manifestation du 22 février.
  • L’État criminalise les mouvements sociaux pour préparer l’intervention de ses chiens de garde : séparation entre "bons" et "mauvais" manifestants (les bons étant celles et ceux qui acceptent de prendre des coups sans broncher), déclarations alarmistes et mises en garde contre les "casseurs" à la moindre mobilisation sociale.    

 

La police tue et mutile, désarmons-la !

AG de lutte contre les violences policières

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2014 7 05 /10 /octobre /2014 22:03

   

RDV mardi 7 octobre 2014, 9h, à Orléans

Tibi le retour ! Procès en appel à Orléans.

Tibi, le directeur de la DOTC Poste Touraine Berry ne désarme pas : malgré les claques répétées reçues par les cours de justice, il fait appel du jugement du 23 juin dernier.

Nous sommes convoqués le mardi 7 octobre 2014, 9h à la Cour d’Appel de la chambre correctionnelle d’Orléans.

Pour rappel : SUD-PTT 36-37 était poursuivi pour "injures publiques" suite à une brève dans notre "Sudversif" et le tribunal de Tours avait balayé cette accusation.

Merci à celles et à ceux qui le peuvent, de venir nous soutenir lors de cette nouvelle audience.

http://solidaires37.org/spip.php?article897


Répression syndicale à la Poste : nouveau procès à Orléans le 7 octobre

Relaxé en première instance, l’ex-secrétaire départemental de SUD est de nouveau convoqué par la justice. Le syndicat SUD PTT 36-37 appelle à un rassemblement de soutien le 7 octobre à Orléans.


Le syndicat SUD PTT 36-37 appelle à un rassemblement le mardi 7 octobre 2014 dès 8h30 devant la cour d’appel d’Orléans afin de soutenir son ex-secrétaire départemental.

Celui-ci est de nouveau convoqué devant la justice suite à l’appel interjeté par le Directeur courrier Touraine-Berry, Jean-Jacques Tibi.

Rappelons que Pascal Routy, ex-secrétaire, avait été poursuivi pour une brève prétendument injurieuse parue dans notre mensuel Sudversif de juillet 2011.

S’en était suivi un invraisemblable feuilleton judiciaire se traduisant par une perquisition de nos locaux et 11 convocations de nos militants devant les services de police.

En date du 23 juin 2014, le tribunal correctionnel de Tours relaxait Pascal Routy et déboutait le Directeur courrier de toutes ses demandes, faute de caractère injurieux retenu.

Nous invitons donc tout-es ceux et celles qui pourraient être présents à nous rejoindre mardi prochain à Orléans, pour défendre la liberté d’expression et contrer la répression anti-syndicale.

Pour le bureau de SUD PTT 36-37
Marianne MENAGER

http://larotative.info/repression-syndi ... e-597.html

Partager cet article
Repost0
22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 20:04

PROCÈS LA POSTE CONTRE SUD PTT 36/37 SUITE ET FIN ?

Au moment où le chômage et la précarité prennent des proportions dramatiques, la répression contre les salarié-es et les militants syndicaux dans les entreprises atteint son paroxysme. Pas un secteur, public ou privé, n’y échappe...

A la Poste, cette politique répressive est généralisée sur tout le territoire et touche de plus en plus de militants parmi celles et ceux notamment qui continuent de s’indigner. Le 24 avril 2014 se tiendra à partir de 12h30 au TRIBUNAL correctionnel de Tours, le procès de la Poste contre le syndicat SUD en la personne de son ex-secrétaire départemental Pascal Routy, au terme de 3 années de procédure.

Petit historique pour celles et ceux qui découvriraient l’affaire : la plainte du directeur de la DOTC de Touraine-Berry, M. Tibi, porte sur 3 mots d’un article publié en Juin 2011 dans notre journal mensuel « Sudversif ». Nous y dénoncions son excès d’autoritarisme à propos d’une sanction disciplinaire lourde et injustifiée contre un de nos militants de Tours Marceau.

Depuis, le Tribunal Administratif nous a donné raison en annulant la sanction disciplinaire, jugée « disproportionnée », mais la volonté de la Poste de « mettre au pas un certain syndicat », reste bien présente.

Le 24 avril 2014, ce sera aussi le procès de la liberté d’expression syndicale, liberté qui pourrait être remise en cause à l’heure où l’offensive patronale n’a jamais été aussi oppressante.

L’air de rien, dans cette affaire, s’il y a un mot germanophone utilisé inopportunément dans notre article qui avait pu toucher la grande susceptibilité de notre directeur, que doit-on penser des maux qui touchent toujours plus les postiers face aux conséquences des désorganisations constantes dans les services et dont il est en premier lieu responsable ?

On a bien compris que les beaux discours de dialogue social ne servent que de prétexte pour continuer les organisations destructrices dans les services, avec l’accompagnement de partenaires réformistes.

Face à la violence des attaques qui touchent une majorité des postiers et dont les conséquences sont désastreuses pour leur santé, devrions-nous nous taire et faire comme si tout se passait dans le meilleur des mondes ? A cette question, la réponse est sans équivoque : NON

Nous appelons les postier-es à soutenir Pascal ROUTY,
le syndicat SUD et la liberté d’expression,
en participant au rassemblement devant le Tribunal,
place Jean Jaurès à Tours, le 24 avril 2014 dès 12h30
Barnum, musique, restauration, boissons en non stop sur place.

Soutenu par : SOLIDAIRES 37, CNT-PTT Centre, FSU 37, LDH 37, Parti de Gauche 37, Alternative Libertaire 37, FATP-CGT 37

Partager cet article
Repost0
10 février 2014 1 10 /02 /février /2014 17:15

SOLIDARITE !

En juillet 2011, parait une brève dans le tract mensuel "SUDVERSIF" dénonçant les sanctions contre un militant de SUD-PTT 36-37 et l’attitude autoritaire du directeur de La Poste vis à vis de cet agent. Les termes sont relevés, à hauteur de l’émotion suscitée par ces évènements. Le tribunal Administratif d’Orléans annulera d’ailleurs ces sanctions en mars 2013.

Le directeur, Jean-Jacques Tibi porte alors plainte car il s’estime "injurié" et s’en suit un invraisemblable feuilleton judicaire : Pas moins de 11 convocations devant les services de police ont été requises dans cette affaire, à l’encontre de 8 camarades. L’hébergeur du site est convoqué de son côté à Toulouse. Encore plus scandaleux, le 28 juin 2012, la Police effectuait une perquisition dans les locaux de SUD-PTT. On assiste bien là à une tentative de criminalisation de l’expression syndicale. Notons que la mise en examen de notre camarade militant du mouvement social est intervenue le jour même où l’Assemblée Nationale refusait de débattre de l’amnistie sociale. 3 rassemblements de soutien ayant regroupé 150 personnes, des milliers de cartes postales envoyées au président de la république, des dizaines de messages de soutien d’autres organisations du mouvement ouvrier ponctuent ces évènements.

" S’agissant des termes employés au sein de l’article litigieux et dénoncés par la partie civile, il n’est pas possible de considérer qu’ils constituent des injures au sens de la loi du 29 juillet 1881. Bien que désagréables à entendre pour M Tibi, les propos incriminés expriment des idées, des concepts restant en deçà de la notion d’injure. Il n’est donc ni possible, ni souhaitable que la justice vienne sanctionner pénalement des écrits dont la teneur reste acceptable dans le cadre d’une société démocratique… Il ne résulte enfin pas du dossier que le syndicat SUD ait voulu stigmatiser les origines juives de M Tibi ". Ce n’est pas SUD qui écrit cela, mais c’est le réquisitoire aux fins de non lieu écrit par le procureur de la république le 4 juillet 2013.

Et pourtant, SUD-PTT 36-37, en la personne de son ex-secrétaire départemental, est traîné devant le tribunal de Grande Instance de Tours, ce vendredi 14 février 2014 !

Il s’agit donc d’une attaque grave et répétée contre un syndicat et une répression qui vise à faire taire toute contestation sociale. Elle dépasse largement le cadre de SUD-PTT 36-37 puisqu’elle pose le problème de la liberté syndicale dans son ensemble.

La fédération SUD-PTT a décidé d’appeler à une grève nationale à l’occasion de ce procès.

MANIFESTATION DE SOUTIEN jeudi 13 février 2014, à 18H, 10 rue Flemming, Tours, devant la direction de La Poste.

RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN, vendredi 14 février 2014, de 8H30 à 14H, devant le palais de justice de Tours (barnum chauffé, musique, restauration, boissons chaudes sur place en non stop avec "apéro anti-répression" à partir de 12H) Conférence de presse nationale à 11H sur place.



Premiers signataires : SUD-PTT 36-37, SOLIDAIRES 37, CNT PTT Centre, Fédération CNT-PTT, Parti de Gauche 37, Collectif Antifasciste Tourangeau, LDH 37, FSU 37, NPA 37, AL 37.

 

Partager cet article
Repost0
1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 18:32

 

Baleiniers Info n°17


Arrêt de la Cour de Cassation du 28 mai 2013 :

Service minimum pour sanction maximum  

La Cour de Cassation, dans son arrêt n°K 12-83.225 FD en date du 28 mai 2013 a rejeté en tous ses points le pourvoi en cassation de nos camarades Abd-El-Kader AIT MOHAMED, du RESF37, Jean-Christophe BERRIER et Muriel EL KOLLI, du Collectif Soif d’Utopies. Ils s’étaient pourvus en Cassation contre l’arrêt de la Cour d’appel d’Orléans du 10 avril 2012 qui, en plus d’avoir multiplié par deux les sommes à débourser en faveur de l’Agent judiciaire du Trésor, avocat de la partie civile, avait traité par le plus grand mépris les témoins de la défense, accusés de « propos outranciers ».
 
Tout au long des 12 pages de l’arrêt, la Cour de Cassation se contente de reprendre mot pour mot les conclusions de la Cour d’appel d’Orléans, tant en ce qui concerne les 3 “nullités de procédure” soulevées par Abd-El-Kader AÏT MOHAMED (et Chantal BEAUCHAMP lors des audiences en correctionnelle et en appel), que les attendus sur le caractère “diffamatoire” du communiqué de presse du 12 février 2010, qui a valu toutes ces poursuites pénales.

Dans son mémoire, l’avocat des prévenus avait soulevé un certains nombre de « moyens », d’une part, concernant le non respect des droits de la défense (plainte du ministre de l’Intérieur qui comportait de fausses allégations, assignation du Procureur imprécise, voire fautive sur la date présumée du « délit » et les lieux de la diffusion du texte incriminé.) ; d’autre part, concernant le caractère prétendument diffamatoire du communiqué de presse du 12 février 2010. Comment considérer comme diffamatoire un texte qui fait part de « soupçons » sur l’usage détourné du fichier Base élèves, alors que le Conseil d’Etat lui-même, et le Comité des droits de l’enfant de l’ONU, se sont inquiétés des détournements possibles par d’autres administrations de ce fichier scolaire ?

A cette argumentation serrée contre l’arrêt de la Cour d’appel, que répond la Cour de Cassation ? Rien d’autre que : la Cour d’appel a jugé comme il faut. Pas une amorce de début de discussion. Même quand la Cour d’Orléans se contredit (quand elle énonce que les faits cités dans le communiqué sont « invérifiables »… mais reproche aux prévenus de ne pas les avoir vérifiés) ; même quand elle outrepasse ses prérogatives en se permettant des jugements politiques sur les interventions des témoins… non, les juges d’Orléans n’ont en rien failli. Et cela doit être d’autant plus convaincant que ce n’est pas démontré. Et pas un mot sur ce qui constituait l’essentiel des motifs de condamnation en appel : la référence au régime de Vichy. Qu’en pensent les juges ? Nous ne le saurons pas.
 
La seule “innovation”, si l’on peut dire, de cet arrêt de la Cour de Cassation tient à son ultime décision : nos camarades sont conjointement condamnés à verser 2000 euros supplémentaires à l’avocat de la Partie civile sur la base de l’article 618-1 du Code de procédure pénale :

« Article 618-1
Lorsqu'une demande en cassation formée par la personne poursuivie ou par la partie civile a été rejetée, la cour peut condamner le demandeur à payer à l'autre partie la somme qu'elle détermine, au titre des frais non payés par l'Etat et exposés par celle-ci. La cour tient compte de l'équité ou de la situation économique du demandeur pour décider du prononcé de cette condamnation et en fixer le montant. »

Retenez bien ceci : quand il s’agit de museler des militants (pas des vedettes des médias, pas des professionnels de la politique, à qui la liberté de s’exprimer, de soupçonner, de critiquer, voire de comparer en invoquant l’Histoire est largement acquise), on met le paquet : 3000 euros infligés par le tribunal correctionnel de Tours ; 3000 euros de plus infligés par la Cour d’appel ; 2000 euros supplémentaires par la Cour de Cassation.
3000 + 3000 +2000 = 8000 euros ! Ce n’est pas nous qui insistons lourdement, ce sont les tribunaux de la République - au nom de l’équité, ça console un peu ! Comme le disait un slogan anarchiste de la fin du 19ème siècle : « Le pire des tyrans, ce n’est pas celui qui vous prend au collet, c’est celui qui vous prend au ventre ! »

Bien évidemment, cet article du Code de Procédure Pénale n’a pas été inventé pour les militants, même si ces derniers y sont particulièrement sensibles. Plus généralement, il indique une évolution, nettement marquée du sceau des conceptions néolibérales, dans ce que signifie aujourd’hui « rendre la justice ».

1/ Celui qui saisit un tribunal doit payer au moins en partie cette « prestation » puisque c'est dans son intérêt qu'il le fait... et s'il perd,  il est alors en quelque sorte considéré comme ayant plus ou moins abusé d'un bien public - conception  de la « justice » (sur le modèle étatsunien.)

2/ Cet article 618-1 met en place, par l’argent, une limitation à la liberté d'expression de tout citoyen ; c'est le versant « économique » de la limitation « politique » justifiée dans l’argumentation du Procureur général de la Cour d’appel d’Orléans, selon laquelle seul le cercle restreint des détenteurs de la parole « autorisée » (les personnalités médiatiques, les hommes politiques) échappe à cette double limitation, financière et politique. Plus que jamais la formule « se payer de mots » n'aura été aussi pertinente...

Ce détour par l’article 618-1 nous permet de mieux comprendre dans quel contexte plus général l’institution judiciaire s’inscrit dans la stratégie du pouvoir qui consiste à “sucer le sang” des militants et de leurs soutiens, dans le but d’étouffer la contestation des politiques gouvernementales.

Tout au long de ces trois années de lutte des « 4 de Tours », la solidarité financière a soutenu sans faille les prévenus. Ce sont au total quelques 19 000 euros qui ont été collectés directement pour la Caisse de solidarité, et presque 4000 euros en chèques libellés à l’Agent Judiciaire du Trésor - ce qui est considérable. Sans l’aide de tous et de chacun, il eut été impossible de poursuivre aussi loin ce combat. Ce n’est cependant pas tout à fait suffisant pour « solder » le passif. Il manque encore à notre caisse de solidarité exactement 1 110 euros… Les 3 camarades condamnés auront alors fini de s’acquitter des frais de justice, des dommages et intérêts, et surtout de ces sommes exorbitantes au profit de l’avocat du ministre.

Voici ci-dessous un tableau très simplifié avec nombre arrondis des recettes et des dépenses :  

Image

(1) honoraires d’avocats. En plus des sommes indiquées, il faut préciser que l’avocate d’une des prévenu-e-s a bénéficié de l’aide juridictionnelle, et que l’autre prévenue a réglé elle-même les honoraires de son Conseil, sans faire appel au Comité de soutien.
(2) frais d’huissiers. En plus de la somme réglée par le Comité de soutien, précisons que la quasi-totalité des frais d’huissier liés à la convocation des témoins a été payée par l’aide juridictionnelle.

Il reste donc à collecter pour « solder » l’ensemble des dépenses liées à la défense des « 4 de Tours » : 5460 – 4350 = 1 110 euros.


Pour permettre aux « 4 de Tours » (c’est le contraire des Mousquetaires, en réalité ils ne sont plus que 3, en raison de la relaxe de Chantal BEAUCHAMP) d’être prêts à régler le reliquat des sommes à devoir, il ne manque donc plus que 1 110 euros. Vous pouvez donc faire un chèque en inscrivant au dos « soutien 4 de Tours » à l’ordre de Chantal BEAUCHAMP. Son adresse : 229 Avenue de Grammont, 37000 TOURS

Enfin, le Comité de soutien s’est posé la question d’aider à la poursuite de la procédure en permettant à Muriel EL KOLLI et à Jean-Christophe BERRIER, par un apport financier supplémentaire, de saisir la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Indépendamment de l’intérêt juridique et politique d’une telle initiative, la somme minimale nécessaire serait de l’ordre de 7000 euros (honoraires d’avocat, frais de déplacement et frais de procédure). Cela nous a paru trop considérable, eu égard aux efforts financiers que vous avez, les uns et les autres, déjà consentis. D’une certaine manière, les juges ont « gagné », non pas tant parce qu’ils ont condamné – cette justice-là n’est pas la nôtre -, mais parce qu’ils ont asséché nos porte-monnaie, à défaut d’anéantir notre combativité.

D’autres luttes nous appellent…

Comité de soutien aux « 4 de Tours »
Tours le 30 août 2013

 

Partager cet article
Repost0
2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 16:53

Touche Pas à mon ADN !
Si tu te fiches du fichage, tu seras fiché !


Refusons le fichage de la population !


7 mois après condamnation, F. connue pour ses engagements sociaux, a été convoquée le 30 Octobre dernier pour “prélèvement de matériel biologique”. Le Procureur de la République “l’invitait” à donner son ADN à la police pour l?intégrer au Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG).
Pour rappel, le 8 mars 2012, F. passait devant les juges tourangeaux. Elle était accusée d’avoir mis deux coups de tête à un policier de la BAC au cours de la Gaypride 2011. F. a été rendue coupable par la Justice, de Rébellion et Violences sur agent, alors que c’est elle qui avait été violentée (8 jours d’ITT) par le policier en question. Elle a été condamnée à 3 mois de prison avec sursis + 800 ? de dommages et intérêts + 500 ? de frais d’avocat (celui du policier).
Accompagnée par son comité de soutien, F. a refusé le prélèvement Adn. Ce choix la conduira une nouvelle fois devant les tribunaux le 17 juin 2013.


Répression, à qui le tour ?

Les poursuites judiciaires envers les militants s’accumulent : faucheurs volontaires d’OGM (procès le 26/11/12), les 4 de Tours impliqués dans la solidarité avec les sans-papiers (toujours poursuivis par le Ministère de l?Intérieur depuis 2009), syndicalistes SUD/PTT (local perquisitionné, passage devant juge d?instruction le 16/05/13), … La pratique du fichage au FNAEG se généralise, concernant des milliers d’anonymes poursuivis en Justice ou interpellés.


Stoppons le règne de la suspicion et du contrôle généralisé !

Une fois encore l’exception devient dangereusement la norme. Le FNAEG est un fichier informatisé créé en 1998 soit disant pour lutter contre les crimes sexuels. Or au 31/08/12, plus de 2,2 millions de personnes y
étaient fichées en France (25000 prélèvements/mois en 2006-2008 et ça ne faiblit pas !). Les motifs (crimes, délits simples, soupçons) sont extrêmement variés (en sont exclus les délits financiers…). Durée de fichage ? 25 ans pour les "mis en cause", 40 ans pour les condamnés.

La volonté d’étendre le fichage aux personnes politiquement actives ne fait plus aucun doute. Citons par exemple en France les cas des militants syndicaux de Goodyear, de squatters, d’opposants au projet d’aéroport de ND des Landes, ou des écologistes anti-OGM. On a pu entendre parler de ces cas parce que certains d’entre eux ont refusé d’être prélevés.

Ce fichage de la population, l’utilisation de l’ADN comme preuve juridique et scientifique, et l’informatisation des informations que peuvent fournir l’ADN sur la population, sont largement critiquables et ont de quoi inquiéter. Il est donc grand temps de mettre un coup d’arrêt à ces prélèvements !

Pour pouvoir prendre l’Adn d’une personne, il faut qu’elle soit “volontaire” (sauf pour certains crimes) ! Hypocrisie de plus, le refus constitue un délit, et les poursuites judiciaires conduisent surtout à des condamnations. À toutes les étapes, les pressions sont fortes pour que les individus s’y soumettent. Mais face à l’injonction de donner leur Adn, des personnes bloquent la banalisation du fichage en opposant leur refus. 10% de refus suffirait à encombrer conséquemment les tribunaux.


Participons à ce refus du contrôle généralisé de la population, en nous mobilisant autour de la camarade qui a décidé de refuser le prélèvement !
Informez-vous, faites part de vos témoignages sur le sujet,… Nous pouvons maintenant rassembler nos forces afin de dénoncer efficacement les poursuites et l’utilisation de l’ADN !


Jeudi 6 Juin 20h
Projection-Débat “L’ADN pour ficher la population ?” au Cinémas Studio rue des Ursulines

Samedi 8 Juin 14h
Lecture Collective “Adn Superstar ou superflic ?” Rdv bar Chez Colette, 57 quai Paul Bert

Lundi 17 Juin 2013 à 13h
au TGI de Tours (place J Jaurès) soutien à F. jugée pour son refus


Comité de soutien 37 contre le fichage Adn

Soutenu par : Alternative Libertaire 37, Collectif Antifasciste, Collectif des Faucheurs Volontaires 36 et 37, Les Désobéissants Touraine, Les Fous gèrent, LDH 37, NPA37, Pas de bavure, Roulement à Bill, Soif d’Utopies

Partager cet article
Repost0
14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 19:11

le Baleiniers-Info n°16

 

Jeudi 21 Mars 2013 à Tours, des chèques comme il en pleuvait

 

Le jeudi 21 mars une partie des fonds auxquels trois des quatre de Tours ont été condamnés, pour les « frais irrépétibles » de la partie civile, ont été remis à Maître Brillatz agissant comme agent judiciaire du trésor.

 

Cette remise de la somme de 3896,82 euros (sur les six mille euros que la cour d’appel a décidé d’imputer solidairement aux trois camarades condamnés) a été réglée sous la forme de cent quatre vingt dix huit chèques. Ces chèques venus de toute la France à partir d’avril 2012 (et qui auraient été rapidement périmés) témoignent du vaste élan de solidarité qui s’est déployé pour dénoncer la répression contre les « quatre de Tours ».

 

Une somme à peu près équivalente est encore disponible sur le compte de solidarité du comité de soutien, pour faire face au reliquat qui serait à devoir si d’aventure la cour de cassation confirmait l’arrêt de la cour d’appel d’Orléans, à savoir trois fois cent vingt euros de frais de justice, trois fois trois cent euros de dommages et intérêts et 2013,18 euros à devoir encore à l’agent judiciaire du trésor.  

 

Sans nouvelles de la cour de cassation, nous ne pouvons vous en dire plus pour le moment. Sachez cependant que, dans le cas où la cour de cassation invaliderait les condamnations de la cour d’appel d’Orléans, vous ne seriez pas moins de cent quatre vingt dix huit à pouvoir réclamer votre dû. Belle manifestation en perspective, pour se réjouir de la victoire contre le pouvoir !

 

Mais en ce Jeudi 21 Mars 2013, l’heure n’était guère à l’optimisme. Certes, le rassemblement place Jean Jaurès à Tours nous a permis de brandir une grande banderole et un magnifique chèque en bois, ce qui ne fut pas un mince exploit, coincés que nous étions entre les jets d’eau, les massifs, les trous et les barrières du chantier du tramway qui n’en finit pas de finir. L’immense portrait de « des boutons Hortefeux » maintes fois exhibé sur les champs de bataille, a dû rester à la maison, tel un grand blessé de la guerre sociale.

 

Le soir même, le comité de soutien aux « quatre de Tours » ainsi que deux des trois condamnés, se sont joints à d’autres camarades eux aussi poursuivis en justice pour leurs engagements militants, pour un échange d’expériences autour des stratégies judiciaires et de la résistance collective indispensable face à la répression. Il y fut question des luttes et des poursuites contre des squatteurs, des faucheurs d’OGM, des « déboulonneurs de pub » et des résistants aux prélèvements ADN.

 

Partout où s’exacerbent les luttes, le pouvoir fourbit ses armes. Toujours d’actualité, la nécessaire transformation de la résistance en offensive.

 

Chantal Beauchamp

 

http://baleiniers.org/

 

Partager cet article
Repost0
19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 11:24

Dans les rues, dans les transports en commun, devant les commerces et les écoles... Les caméras se multiplient ! La vidéo-surveillance enregistre nos faits et gestes au quotidien, alors que les dispositifs de contrôle ne cessent de s’intensifier et de se perfectionner.

Dans ce contexte, "Sous-surveillance.net" propose un outil de lutte. Ce projet permet à chaque ville de se doter facilement d’un site local de cartographie des caméras, publiques comme privées, qui filment l’espace public.

Cette cartographie est participative, collaborative et accessible au plus grand nombre. Elle permet de rendre visible la prolifération des caméras tout en collectant un maximum d’informations les concernant. Dès maintenant, chacun et chacune peut s’approprier le site, lutter, agir, participer, partager ses idées, informer, consulter la revue de presse et se réapproprier l’espace urbain !

Plusieurs collectifs de villes ont déjà lancé leur site ou préparent son lancement. Participez à la cartographie ou, mieux, rejoignez le collectif local. 

Tours : http://tours.sous-surveillance.net/

 

Emission de "Demain Le Grand Soir", sur radio béton Tours, sur ce sujet :
http://demainlegrandsoir.org/spip.php?article1054

 

 

Partager cet article
Repost0
16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 02:25
 
Dans les rues, dans les transports en commun, devant les commerces et les écoles... Les caméras se multiplient ! La vidéo-surveillance enregistre nos faits et gestes au quotidien, alors que les dispositifs de contrôle ne cessent de s’intensifier et de se perfectionner.

Dans ce contexte, "Sous-surveillance.net" propose un outil de lutte. Ce projet permet à chaque ville de se doter facilement d’un site local de cartographie des caméras, publiques comme privées, qui filment l’espace public.

Cette cartographie est participative, collaborative et accessible au plus grand nombre. Elle permet de rendre visible la prolifération des caméras tout en collectant un maximum d’informations les concernant. Dès maintenant, chacun et chacune peut s’approprier le site, lutter, agir, participer, partager ses idées, informer, consulter la revue de presse et se réapproprier l’espace urbain !

Plusieurs collectifs de villes ont déjà lancé leur site ou préparent son lancement. 
 
Participez à la cartographie ou, mieux, rejoignez le collectif local.
 
 
Site réseau/coordination en travaux (comme partout) : http://www.sous-surveillance.net/ 
Nice : http://nice.sous-surveillance.net/
Nîmes : http://nimes.sous-surveillance.net/
Blois : http://blois.sous-surveillance.net/
Saint-Étienne : http://saint-etienne.sous-surveillance.net/
Val d’Isère : http://valdisere.sous-surveillance.net/
Chambéry : http://chambery.sous-surveillance.net/
Annecy : http://annecy.sous-surveillance.net/
Bordeaux : http://bordeaux.sous-surveillance.net/
 

 

Emission de "Demain Le Grand Soir", sur radio béton Tours, sur ce sujet :
http://demainlegrandsoir.org/spip.php?article1054

 

vidéo : http://www.dailymotion.com/video/xun472_projet-sous-surveillance-net_news?start=2

 

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 16:01

 L'Agrif, orga de cathos d'extrème droite, a attaqué en justice le sociologue Saïd Bouamama et le chanteur de ZEP, Saïdou.

Le rappeur Saïdou du groupe Z.E.P (Zone d’Expression Populaire) et le sociologue et militant Saïd Bouamama ont été mis en examen pour « injure publique » et « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence » sur une plainte de l’AGRIF, pour un ouvrage et une chanson du même nom, « Nique la France ».

Site de soutien  : http://www.devoirdinsolence.fr/ 

 

    .    .    .    .     Image

 

Le rappeur Saïdou du groupe Z.E.P (Zone d’expression populaire) et le sociologue et militant Saïd Bouamama ont été mis en examen pour « injure publique » et « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence » sur une plainte de l’Agrif, un groupe d’extrême droite nostalgique de l’Algérie française. En cause, un ouvrage et une chanson du même nom, Nique la France, qui assènent en refrain :

« Nique la France et son passé colonialiste, ses odeurs, ses relents et ses réflexes paternalistes / Nique la France et son histoire impérialiste, ses murs, ses remparts et ses délires capitalistes. »

Comme des millions de gens à travers le globe ces dernières années, les deux auteurs ont attaqué le colonialisme et le système capitaliste et impérialiste. Comme beaucoup d’entre nous, ils dénoncent une idéologie toujours très en vogue : le racisme, sous ses formes les plus courantes mais aussi les plus décomplexées. Comme de nombreux habitants des quartiers populaires, ils ont crié leur colère contre les inégalités, les discriminations et la justice à double vitesse.

S’inscrivant dans une longue tradition pamphlétaire des artistes engagés en France contre l’État français, du « nation de porcs et de chiens » d’André Breton au « le temps que j’baise ma Marseillaise » de Léo Ferré en passant par le « je conchie l’armée française » d’Aragon ou le « votre République, moi j’la tringle » de Renaud, Saïdou et Saïd Bouamama ont choisi d’assumer leur « devoir d’insolence » afin d’interpeller et de faire entendre des opinions qui ont peu droit de cité au sein des grands canaux de diffusion médiatique.

Mais voilà, cela dépasse, choque et insupporte qu’une telle parole puisse être portée, d’autant plus quand elle l’est par ceux qui subissent en premier lieu les politiques racistes et antisociales. Lorsque des Noirs ou des Arabes font le choix de sortir de l’invisibilité et du mutisme afin de décrire la réalité telle qu’elle est – violente, inégale et destructrice – la droite extrême, l’extrême droite ou encore l’État s’emploient à tenter de convaincre l’opinion publique de l’illégitimité de ces discours.

NTM, Sniper, Ministère Amër, Mr. R, La Rumeur, Youssoupha ou Houria Bouteldja sont autant de rappeurs et militants attaqués ces dernières années pour des paroles jugées trop irrévérencieuses. Pourtant, tous n’ont fait que porter publiquement l’expression populaire du rejet des discriminations et de la stigmatisation des quartiers populaires, des Noirs, arabes et musulmans.

En signant cette pétition, nous exigeons que les poursuites contre Saïdou et Saïd Bouamama soient abandonnées. D’accord ou pas d’accord avec les propos et les formulations incriminés, nous défendons leur droit de les tenir. L’extrême droite veut interdire le droit de chanter la révolte, imposons le droit de l’exprimer sans entraves.

Comité de soutien Devoir d’insolence


Pour nous rejoindre et agir : devoirdinsolence@gmail.com

Page Facebook: https://www.facebook.com/devoirdinsolence

Site internet: http://www.zep-site.com


Pétition : http://petition.lesinrocks.com/devoirdinsolence/

 

 

Clip, ZEP, "Nique la France" :   http://www.dailymotion.com/video/xc08wd_zep-nique-la-france_music

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0