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- 115 bis rue Giraudeau

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- 110 rue de la Fuye

- Le Numéro 6 (avenue Stendhal).

Pour le reste du département : http://www.trouverlapresse.com

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 00:08

Communiqué d'Alternative libertaire :

 

 Côte d’Ivoire :

 La France vole au secours de ses propres intérêts

 

La partie est finie pour Laurent Gbagbo. Le président de Côte d’Ivoire va devoir céder la place à Alassane Ouattara, soutenu par les Forces nouvelles (rebaptisées « Forces républicaines de Côte d’Ivoire »), par les forces de l’Onu et par l’armée française – la fameuse force Licorne – entrées en scène à l’acte final.

 

Il est très difficile de savoir lequel des deux candidats avait recueilli le plus de voix lors du scrutin présidentiel du 28 novembre 2010, vu l’importance des fraudes de part et d’autres. Mais cela importe peu : les puissances étrangères avaient de toutes façons choisi Alassane Ouattara.

 

La France, en mettant ses troupes en branle pour la bataille d’Abidjan, a cherché à s’assurer que la Côte d’Ivoire de demain restera dans son orbite. C’est ce qu’elle avait fait en 2002, quand les troupes françaises avaient volé au secours d’un Laurent Gbagbo menacé par la rébellion. C’est ce qu’elle fait de nouveau en 2011, en aidant à chasser le même Gbagbo devenu, entre-temps, ingérable. Et le faire avec un mandat de l’Onu, c’est bien plus « propre ».

 

Mais voilà, Alassane Ouattara n’est pas issu d’une écurie françafricaine. Il est même assez proche, politiquement et culturellement, des Américains. Désormais, il sera redevable à l’Élysée, qui lui aura en partie fait don de la victoire finale. Cela devrait l’aider à se souvenir ce qu’on attend de lui : qu’il préserve les intérêts économiques français dans le pays. Bouygues y gère l’eau et l’électricité ; la Société générale, la BNP et le Crédit lyonnais y ont la haute main sur le secteur bancaire ; Orange domine le marché des télécoms ; Bolloré a la mainmise sur l’industrie portuaire. Bolloré était d’ailleurs la multinationale qui avait le plus manifestement soutenu Gbagbo. Rancunier, Ouattara voudra-t-il remettre en cause ses contrats ? Soyons assurés que Nicolas Sarkozy intercèdera en faveur de son cher ami Vincent Bolloré – le même qui lui avait offert des vacances sur son yacht de luxe en mai 2007.

 

De Gbagbo et de Ouattara, aucun ne défend les intérêts du peuple ivoirien. Les forces armées qui les ont soutenus – Jeunes Patriotes et Armée ivoirienne du côté de Gbagbo, Forces nouvelles du côté de Ouattara – ont semé la terreur dans la population civile, commettant pillages et massacres racistes. Et Gbagbo comme Ouattara ont dépendu de puissances étrangères qui ont misé sur un potentat, puis sur l’autre, pour assurer la continuité de leurs affaires. La roue tourne pour les valets de l’impérialisme. Ce n’est que débarrassée d’eux que la Côte d’Ivoire pourra construire son avenir ! 

 

À bas l’impérialisme !

 

Retrait des troupes françaises de Côte d’Ivoire !

 

Liberté pour les peuples !

 

Alternative libertaire

le 6 avril 2011

 

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 23:52

Tract d'Alternative Libertaire :

 

Refusons l'hypocrisie de la guerre humanitaire

L’opération militaire en Libye menée par l’OTAN a plusieurs objectifs mais sûrement pas celui de sauver sans arrière-pensée le peuple libyen : cette intervention a permis de stopper la contre-offensive du régime mais il ne faut pas se faire d’illusions sur les vraies raisons qui ont poussé la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis à prendre en main la situation. Nous soutenons les révolutions au Maghreb et au Machrek mais ce n’est pas sous les bombes américaines qu’elles triompheront.

Deux poids deux mesures

Les puissances occidentales ne soutiennent les peuples opprimés que lorsqu’elles peuvent en profiter et il faut avant tout se rappeler que Kadhafi a été accueilli en grande pompe par Sarkozy à Paris en 2007. Que la France a vendu de nombreuses armes aux troupes kadhafistes. Que la première réaction du gouvernement à l'insurrection libyenne a été de développer un discours démagogique de « dangers de vagues d’immigrations de réfugiés » et de renforcer les patrouilles aux frontières de l’Union européenne. Que la liste des dictatures soutenues aujourd'hui par les dirigeants de la France, de l’Union européenne et des États-Unis est longue. Et qu'à côté de cela, la France et les États-Unis laissent Israël opprimer le peuple palestinien, la dictature syrienne abattre des manifestant-e-s sans arme et la monarchie saoudienne le Bahreïn pour y mater la révolte sans lever le petit doigt.

Les raisons de l'intervention

L’humanitarisme des États occidentaux est à géométrie variable et pour cause : ce n’est pas ce qui motive l’intervention militaire en Libye. Depuis le début du « printemps arabe », les puissances occidentales observent avec inquiétude les chutes successives de leurs meilleurs soutiens dans la région. Mais le démarrage de grèves, comme en Tunisie et en Égypte, et la persistance des mouvements sociaux malgré les concessions accordées par les oligarchies locales font planer le risque pour les impérialismes occidentaux de voir les transitions démocratiques en cours déboucher sur des révolutions sociales.
C’est finalement le risque (bien réel) d’un massacre des insurgé-e-s libyen-ne-s retranchés à Benghazi qui a servi de prétexte pour justifier une intervention militaire. Oui, cette intervention a permis de stopper la contre-offensive kadhafiste. Mais il ne faut pas se leurrer sur les raisons de cet engagement militaire et sur ses suites.

La France est en guerre

Car des suites, il y en aura. La France est désormais en guerre et l'OTAN semble décider à poursuivre l'intervention jusqu'à la chute de Khadafi, évoquant la possibilité de 3 mois de conflits. On est bien loin de la « zone d'exclusion aérienne » initialement demandée par les insurgé-e-s libyen-ne-s. Or une guerre est une guerre, une « frappe aérienne », c'est un bombardement, des « dommages collatéraux », ce sont des victimes civiles. La résolution de l'ONU ayant autorisé l'intervention militaire interdit toute occupation mais n'exclut pas une intervention terrestre. Comme l'ont montré les invasions de l'Irak et de l'Afghanistan, la démocratie ne s'exporte pas à coups de canon et les grandes puissances impérialistes justifient toujours leurs interventions par des arguments humanitaires... quitte à laisser derrière elles un champ de ruine. Prenons du recul et ne nous laissons pas berner : la guerre humanitaire est une hypocrisie.
En Tunisie, en Égypte et aujourd'hui en Syrie, les classes populaires ont démontré qu'en étant unies, déterminées et en restant indépendantes des bourgeoisies locales ou étrangères, elles pouvaient faire tomber des dictatures. Ces révolutions montrent la voie à suivre au Maghreb- Machrek comme en France et ailleurs.

Solidarité avec les peuples en lutte pour leur liberté au Maghreb et au Machrek !
Non aux bombardements en Libye !
Retrait des troupes étrangères du Bahreïn !
 
Alternative Libertaire


tract en PDF : http://www.alternativelibertaire.org/IMG/pdf/2011-03-31_Refusons_l_hypocrisie_de_la_guerre_humanitaire.pdf

 

 

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 10:49

Réunion publique jeudi 31 mars à Tours, à 19h30 salle Sam'ira (sanitas).

 

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 21:22

Communiqué d'Alternative Libertaire :

Libye
Refusons l’hypocrisie de la guerre humanitaire !
L’intervention militaire en Libye qui vient d’être décidée par le conseil de sécurité de l’ONU a plusieurs objectifs mais sûrement pas celui de sauver sans arrière-pensée le peuple libyen de Kadhafi. Les dirigeants de la France, de l’Union européenne et des États-Unis ont beau jeu de traiter celui-ci de dictateur sanguinaire alors qu’ils ont eux-mêmes soutenu et soutiennent encore des dictatures et des tyrans partout dans le monde.

Les mêmes qui justifient les bombardements en Libye par des motifs humanitaires participent directement à la répression du mouvement démocratique au Bahreïn et au Yémen. Des troupes de l’Arabie Saoudite et des Émirats Arabes unis sont entrées dans le pays à la demande du monarque du Bahreïn et avec l’accord d’Obama pour réprimer un mouvement totalement pacifique et assassiner les leaders du mouvement. Dans la plus grande indifférence on s’achemine peut-être vers un bain de sang au Bahreïn.

Kadhafi lui-même était encore accueilli en grandes pompes par Sarkozy à Paris en 2007. Les élites politiques françaises, de l’UMP au PS, ont tous cumulé des séjours en Tunisie, invités par la dictature qu’ils ont condamnée soudainement il y a quelques semaines. En ce moment même, un mouvement social inédit a lieu au Burkina Faso contre la dictature françafricaine de Compaoré. Mais ça, on n’en entend pas parler dans les médias ou les discours du gouvernement.

L’humanitarisme des États occidentaux est à géométrie variable, et pour cause : ce n’est pas du tout ce qui motive l’intervention militaire en Libye. Depuis le début des insurrections en cours dans les pays du Maghreb et du Machrek, les puissances occidentales observent avec inquiétude les chutes successives de leurs meilleurs soutiens dans la région, ne pouvant qu’accompagner le mouvement et miser sur une transition libérale des pays concernés, tout en nous rabâchant le cliché du danger islamiste pour préparer les conditions d’une éventuelle intervention militaire. Mais le démarrage de grèves, comme en Tunisie et en Égypte, et la persistance des mouvements sociaux malgré les concessions accordées par les oligarchies locales font planer le risque pour les impérialismes occidentaux de voir les transitions démocratiques en cours déboucher sur des révolutions sociales.

C’est finalement le risque (bien réel) d’un massacre des insurgé-e-s libyen-ne-s retranchés à Benghazi qui a servi de prétexte pour justifier une intervention militaire. Oui, cette intervention a permis de stopper la contre-offensive kadhafiste. Mais il ne faut pas se leurrer sur le pourquoi de cet engagement militaire et sur ses suites.

Si le but premier des puissances occidentales avait été d’apporter une aide désintéressée au peuple libyen, il y aurait eu bien d’autres façons de le faire que de bombarder des villes. Elles auraient par exemple pu fournir des armes aux rebelles (qui affrontent en ce moment une armée kadhafiste largement équipée par les puissances occidentales). Elles pourraient aussi accueillir les réfugié-e-s plutôt que de renforcer les patrouilles aux frontières de l’Union européenne et de développer un discours démagogique de « dangers de vagues d’immigrations ».

Si aujourd’hui l’intervention continue, c’est que le but est avant tout pour les capitalistes de reprendre la main dans la région. D’où l’escalade de ces derniers jours. En une semaine, on est passé d’un discours sur la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne pour empêcher le massacre à Benghazi à des bombardements sur plusieurs villes libyennes. La résolution adoptée par l’ONU exclut une occupation mais laisse le champ libre à une intervention terrestre. On ne prend même plus la peine comme lors de l’invasion de l’Afghanistan en 2001 ou de l’Irak en 2003, de nous faire avaler le mensonge de la « guerre propre ».

Et tout cela est justifié en France dans les médias et par les politiciens (de l’UMP au Parti de Gauche) par des motivations humanitaires et républicaines. La position de l’extrême droite révèle un courant politique qui défend l’ordre économique établi, qui est hostile à toute révolution autre que nationaliste. Cette intervention arrive à point nommé pour redorer le blason de Sarkozy qui ose désormais se présenter comme le défenseur des opprimé-e-s. Comme si l’État français était légitime pour venir imposer aux populations en pleine révolution son système politique et économique. Comme si la démocratie pouvait s’imposer par la guerre. Les leçons de l’Afghanistan et de l’Irak n’ont-elles pas suffi ? La donne est radicalement changée désormais au Maghreb et au Machreck. Les populations sont averties : les « grands-frères » occidentaux déploient leurs canons et se donnent le droit d’intervenir si ça ne tourne pas comme ils le souhaitent. Les rebelles de Benghazi ont été sauvés, mais maintenant l’escalade est enclenchée et il est difficile de savoir jusqu’où elle nous mènera.

De la crise financière entamée en 2007 à la catastrophe nucléaire de Fukushima, en passant par les nombreuses résistances sociales émergeant partout dans le monde et plus particulièrement au Maghreb et au Machrek, le système capitaliste semble craquer de toutes parts. Dans ces périodes de crise, les bourgeoisies à la tête des grandes puissances ont toujours préféré jouer la carte du nationalisme et de la guerre plutôt que de voir leur pouvoir remis en question. Ces mêmes bourgeoisies invoquent toujours la « folie » ou la « barbarie » de leurs ennemis ou les vertus de leurs propres conceptions des systèmes politiques et économiques pour entrer en guerre. Aujourd’hui, la situation est la même sur le fond. Prenons du recul et ne ne nous laissons pas berner : la guerre humanitaire est une hypocrisie.

Alternative libertaire réitère son soutien aux peuples du Maghreb et du Machrek en lutte pour leur liberté. Nous incitons les travailleur-se-s et les jeunes de ces pays à poursuivre la révolution aussi loin que possible et à ne pas se faire confisquer leurs mouvements par les puissances occidentales. Nous exigeons l’arrêt des bombardements en Libye et le retrait des troupes étrangères du Bahreïn. Nous appelons l’ensemble des organisations politiques, syndicales ou associatives de France s’opposant à la guerre à agir en commun pour faire cesser l’intervention militaire française en Libye.

Alternative libertaire, le 21 mars 2011

 

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 08:57

rassemblement ce samedi 19 mars, Tours, 15h devant la mairie.

 

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 19:59

Communiqué d'Alternative Libertaire

 

A bas Kadhafi ! A bas l’impérialisme !

 

En Libye, les mercenaires aux ordres de Kadhafi lancent une offensive pour reprendre le territoire libéré par ceux et celles qui luttent contre la dictature. Grâce à leur supériorité matérielle et aérienne, ils parviennent à repousser les insurgé-e-s et s’approchent dangereusement de Benghazi, capitale de la zone débarrassée du tyran.

Si Kadhafi l’emporte, on pourra ajouter aux milliers de personnes massacrées jusque là tout ceux et celles qui seront torturés et exécutés par le régime pour avoir osé s’opposer à lui. La terreur que le despote fera alors régner sur son peuple pour le punir de l’avoir contesté sera comparable à celle des pires autoritarismes du XXe siècle.

Face à cette situation, les réactions internationales sont contrastées. En Amérique latine, les tenants du « socialisme du XXIe siècle » apportent leur soutien au dictateur (lui aussi soi-disant « socialiste »). Au nom d’une realpolitik qui passe par un soutien automatique à tout ennemi des États-Unis, Hugo Chavez a ainsi proposé un plan de paix qui prendrait quasiment la forme d’un retour à la situation antérieure.

Les réactions occidentales sont pour le moins hypocrites. Depuis quelques années, Kadhafi était redevenu fréquentable aux yeux de l’occident : des armes lui ont été vendues par des entreprises européennes (ce sont des avions français, des hélicoptères italiens, des fusils belges, etc. qui servent aujourd’hui à massacrer le peuple libyen), la France lui avait même proposé des centrales nucléaires.

Après avoir armé et soutenu un tyran en connaissance de cause, les impérialistes occidentaux voudraient nous faire croire qu’ils se préoccupent subitement de la situation du peuple libyen, cela afin de justifier une intervention militaire de l’Union européenne. Aux vues du massacre en cours, cette option pourrait paraître séduisante à ceux et celles qui se soucient réellement de la situation du peuple libyen.

Il faut cependant rappeler certaines vérités toujours bonnes à dire. Les puissances occidentales n’interviennent jamais pour des raisons humanitaires, mais pour défendre leurs intérêts géopolitiques ou stratégiques. C’est le sens du positionnement de la France et de Sarkozy. Après avoir soutenu les dictatures en place en Afrique et au Moyen-Orient, elles veulent s’assurer que les révolutions en cours vont se borner à la mise en place de démocraties bourgeoises à leur botte. Ainsi, les armes fournies pour lutter contre la dictature seraient, en cas de victoire, les premières à être utilisées contre les libyen-ne-s qui voudraient faire de la révolte une révolution sociale. Le but des puissances occidentales est bien de maintenir l’oppression, même si celle-ci ne prend plus la forme d’une dictature. Souvenons-nous de l’Irak, de l’Afghanistan ou du Kosovo. Si les États européens voulaient vraiment aider le peuple libyen, alors ils organiseraient l’accueil des réfugié-e-s et non pas le renforcement des contrôles aux frontières et des patrouilles FRONTEX (frontières extérieures).

Alternative libertaire affirme son soutien à la lutte du peuple libyen ainsi qu’à tous les travailleur-se-s qui luttent en ce moment au Maghreb et au Moyen-Orient pour faire tomber les dictatures. Nous les encourageons à poursuivre leur révolution le plus loin possible, indépendamment des puissances occidentales.

Alternative libertaire, le 14 mars 2011

 

 

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 20:31

urgent,

manifestation samedi 12 mars

pour être solidaire "aux peuples en lutte""

place j-jaures à 15h

(LibyeTunisie, Egypte....... et les autres) venez soutenir la lutte
 
prochaine réunion de préparation des actions sur notre ville le jeudi 17 au bar "velpo" place velpeau à 19h pour préparer la manif du 19 et 26 mars place j-jaures et le débat public salle Samira aux sanitas le 31 mars 

 

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 12:54

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 11:18

Tract d'Alternative Libertaire

format texte : http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article4041

 

 

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 12:42

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Communiqué d’Alternative Libertaire :

Tunisie, Égypte, Libye,….
De la révolte à la révolution.

Après Ben Ali et Moubarak, d’autres dictateurs sont menacés par la rue et commencent à craindre pour leur place.
Au Yémen, au Bahreïn, en Libye, en Iran, etc. des salarié-e-s, des travailleurs et travailleuses privé-e-s d’emploi, des étudiant-e-s, descendent dans la rue pour chasser les tyrans.

En Tunisie même, alors que les médias présentent la révolution comme terminée, des manifestations ont lieu pour exiger le départ du gouvernement majoritairement issu du parti de Ben Ali et les travailleurs et travailleuses de nombreuses entreprises se mettent en grève pour obtenir la satisfaction immédiate de revendications sociales.

En Égypte, les revendications politiques laissent la place à des exigences sociales : les 24 000 salarié-e-s de la principale usine du pays ont ainsi obtenu par la grève une hausse de salaire de 25%, démontrant que la lutte du peuple égyptien n’a pas seulement pour but le remplacement d’un « pharaon », mais la fin du système politique, économique, et social qui s’appuie sur la dictature.

Face à cette révolte, la réaction est brutale : quand le régime se sent menacé, les forces de répression tirent sur les manifestant-e-s.

En Libye, les avions du régime tirent sur la population et les mercenaires aux ordres de Kadhafi massacrent par centaines les manifestant-e-s, ce qui n’empêche pas ces dernier-e-s de prendre le contrôle de villes importantes comme Benghazi et Al-Baïda.

Au Yémen, la police tue des manifestant-e-s. Au Bahreïn, après avoir fait tirer sur la foule, le régime commence à lâcher du lest.

Malgré la répression, la révolte s’étend : des manifestations sont prévues ou ont déjà eu lieu en Algérie, en Iran, au Maroc, en Mauritanie, à Djibouti, en Syrie, en Jordanie, etc. Elle dépasse les frontières du « monde arabe » (en Kabylie, en Iran, en Mauritanie, voire en Chine, etc.) et les différences religieuses (des chiites, des sunnites, des laïcs, des coptes, ont pris part aux manifestations) et touche des régimes politiques aussi différents que l’Algérie des généraux, l’Iran des mollahs, la monarchie américanophile du Bahreïn, ou la Libye « socialiste ».

Contrairement à ce que voudraient nous faire croire des dirigeants aux abois et leurs alliés occidentaux, la population insurgée n’a pas pour but l’instauration de régimes islamiques ou le départ de telle ou telle personne, mais la fin de tout le système dictatorial, qu’il soit laïc ou islamique, qu’il soit allié des États-Unis ou qu’il s’y oppose.

Nous devons, en France et ailleurs, soutenir ces révolutions et réaffirmer que, en Libye, en Tunisie, comme partout, c’est au peuple de décider librement de son destin, contre les dictatures et contre les ingérences des États occidentaux soucieux de défendre leurs intérêts économiques. En effet, même si les dirigeants des grandes puissances ont vu le vent tourner et affirment maintenant soutenir la « transition démocratique », cela n’empêche pas Sarkozy d’accueillir à Paris, ce lundi, le dictateur gabonais Ali Bongo. Contre l’impérialisme, contre la Françafrique, contre les dictatures, le combat ne fait que commencer.

Libertaire, égalitaire, une révolution reste à faire

Alternative libertaire, le 22 février 2011

 

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