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  • : Union Communiste Libertaire 37
  • : Nous sommes des militants et militantes anarchistes révolutionnaires et communistes libertaires vivant et travaillant sur Tours et son département.
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Mensuel Alternative Libertaire

Dans la ville de Tours, vous le trouverez aux adresses suivantes :

- 3 rue Nationale

- 1 place du Grand Marché

- 5 rue de Bordeaux

- 18 rue B. Palissy

- 30-32 rue Giraudeau

- 115 bis rue Giraudeau

- 21 avenue de Grammont

- 59 quai Paul Bert

- Gare SNCF

- 110 rue de la Fuye

- Le Numéro 6 (avenue Stendhal).

Pour le reste du département : http://www.trouverlapresse.com

Recherche

29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 01:25

Nous relayons l'information ci dessous, en affirmant notre solidarité  avec Fanny contre la répression acharnée et injuste dont elle fait l'objet. (suite de http://alternativelibertaire37.over-blog.com/article-face-a-la-repression-solidarite-100530600.html),
Alternative Libertaire 37

 

http://boutique.alternativelibertaire.org/fonctions/redimlive.php?nomorig=../client/gfx/photos/produit/Autoc flicage_157.jpg&width=159&height=&opacite=&nb=& miroir=

La “douceur” tourangelle inquiétée par le fichage ADN
Convocation pour “prélèvement de matériel biologique” ; le procureur tape dans le milieu militant

Plus de 6 mois après condamnation, F. connue pour ses engagements sociaux, est sommée de donner son ADN à la police pour qu’il soit intégré au Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNAEG).

Pourtant, après 1 an “d’enquête”, on aurait pu penser que la répression s’exercant sur F. depuis mai 2011 aurait pu s’arrêter avec le jugement. Pour rappel, le 8 mars 2012, F. passait devant les juges tourangeaux, accusée d’avoir mis deux coups de boule, pour le moins évanescents, à un policier de la BAC, alors qu’elle avait été violentée (8 jours d’ITT) par le policier en question (en forme !) au cours de la Gaypride 2011. […] F. a été rendue coupable par la Justice, de Rébellion et Violences volontaires. Elle prend 3 mois de prison avec sursis + 800 € à donner au policier + 500 € de frais d’avocat (ceux du policier).

On peut déjà s’étonner de cette demande d’une police qui a très bien su trouver la personne qu’ils recherchaient alors. Ils n’avaient pas jugé nécessaire de l’interpeller au moment des “faits”, ni par la suite, ni de prélever ses empreintes. La condamnation leur donne encore ce droit.

C’est une première à Tours. Les militants tourangeaux ayant eu affaire à la Justice ou simplement interpellés n’ont jusqu’alors jamais dû donner leur ADN. Est-ce qu’à Tours d’autres convocations de militants suivront pour qu’un flic tâtonne l’intérieur de notre bouche avec un coton-tige ?

Le FNAEG est un fichier informatisé créé en 1998 pour des cas d’exception, qui devient dangereusement la norme. Il y a désormais plus de 1,8 millions de personnes dans ce fichier en France. La volonté d’étendre le fichage aux personnes politiquement actives ne fait plus aucun doute. Dans toute la France il y a par exemple les cas des militants syndicaux de Goodyear, de squatters, ou des écologistes anti-OGM.

On en entend parler parce que ces personnes ont opposé un refus de prélèvement les ayant conduit devant les tribunaux. Les pressions sont fortes pour que les individus s’y soumettent et les poursuites judiciaires conduisent souvent à des condamnations.

Et si l’ADN est aujourd’hui demandé à une de nos camarades, c’est qu’il est fort probable que la pratique du fichage au FNAEG est installée à Tours comme dans d’autres villes, pour les anonymes poursuivis en Justice ou interpellés.

Stoppons le règne de la suspicion et du contrôle généralisé !

Ce fichage de la population, l’utilisation de l’ADN en preuve juridique et scientifique, et l’informatisation des informations que peuvent fournir l’ADN sur la population, sont largement critiquables et ont de quoi inquiéter. Il est donc grand temps de mettre un coup d’arrêt à ces prélèvements ! Pour l’heure, nous pouvons nous mobiliser autour de la camarade concernée. Il s’agit de rassembler nos force afin de dénoncer efficacement l’utilisation de l’ADN !

• Rassemblement de Soutien à F. convoquée au commissariat,
Mardi 30 octobre à 16h30, devant le palais de Justice de Tours (place Jean Jaurès).

Réunion unitaire en vue d’une Mobilisation autour de cette affaire
Mercredi 24 octobre à 19h à la FOL – 57 bd Heurteloup.

 

 

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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 11:19

Appel à rassemblement de soutien le lundi 1er octobre à 13h, 10 rue Flemming, Tours.

 

L’INFAMIE SELON TIBI !

Le mauvais feuilleton du dépôt de plainte du directeur de la DOTC Touraine-Berry contre le syndicat SUD-PTT 36-37 continue.

Notre secrétaire départemental a été, une nouvelle fois, convoqué le mardi 21/08 au commissariat de police suite à la plainte de M. TIBI, directeur régional de La Poste, au sujet d’un article du Sudversif Poste de juillet 2011 qu’il a jugé « insultant » et parce qu’il a été mis en ligne sur notre site Internet. Cette convocation est la 4ème pour la même affaire (une fois un de nos secrétaires adjoints, trois fois notre secrétaire départemental avec, en plus, une perquisition dans nos locaux).

A la 1ère convocation le policier chargé de l’affaire par la juge d’instruction (Mme Boulard-Paolini) a recueilli tous les éléments nécessaires.

L’article n’est pas injurieux, il souligne seulement le caractère autoritaire de TIBI qui a rallongé la suspension de Didier Cechella (pour refus de faire plus d’heures supplémentaires que celles déjà faites) de 2 mois fermes sans solde à 3 mois. Les termes employés ne sont pas insultants : « oukases », « Herr Tibi », « bouffons », « gugusse » (Un oukase était dans l’Empire russe une proclamation du tsar ou du patriarche qui avait force de loi. Herr veut dire "Monsieur", ou "Maître", en allemand. Bouffons :

personnages qui divertissaient un seigneur [Histoire], Sens 2 Personnages farceurs, Sens 3 Personnes ridicules. Gugusse : Personne, individu plus ou moins grotesque ou comique.

De plus, on ne connaissait aucunement, avant sa plainte, ses origines juives (car TIBI considère qu’en plus, nous serions antisémites (sic !!!)).

Cet article participe à la liberté d’expression.

Le « Sudversif » mensuel de SUD-PTT 36-37 est un libellé satirique qui circule largement dans les services et de nombreux collègues, non seulement l’apprécient, mais n’hésitent pas à nous fournir des informations afin de l’alimenter. Certain(e)s le font sous couvert de l’anonymat (bonjour l’ambiance !).

Ce lundi 1er octobre, sont convoqués au commissariat de Tours, pas moins de 7 autres de nos militant(e)s afin de dénouer l’affaire du siècle ! En effet, pour « connaître la vérité », la police aura passé déjà plus de 5 heures d’auditions ! Tout cela à cause du caca nerveux d’un directeur régional de La Poste…

Au delà du caractère dérisoire des faits reprochés, SUD-PTT 36-37 considère la procédure et l’acharnement du juge d’instruction à son encontre comme l’expression d’une volonté politique clairement affichée : museler la capacité de contestation de notre organisation syndicale par une série d’intimidations et de pressions judiciaires. C’est donc ça le changement ?

Pour la liberté d’expression, on lâche rien !

Nous n’avons pas l’intention de céder à ces manoeuvres honteuses. Plutôt que de dépenser des sommes folles dans des procédures juridiques dont il n’assume pas les coûts (c’est La Poste qui paie !), notre directeur régional ferait mieux de s’inquiéter du sort de ses employés. Nous persistons et nous signons : oui, Tibi est un directeur autoritaire, carnassier et sans état d’âme. Oui c’est un tireur de ficelles débordant de cynisme zélé. Oui, nous continuerons à dénoncer ses méfaits envers nos collègues, parce que c’est notre rôle.

TOUTES ET TOUS AU RASSEMBLEMENT DE SOLIDARITE

ENVERS LES MILITANT(E)S DE SUD-PTT 36-37

DEVANT LA DIRECTION DE LA POSTE

10 RUE ALEXANDER FLEMING 37000 TOURS

A PARTIR DE 13H

LUNDI 1er OCTOBRE 2012

 

http://www.solidaires37.org/spip.php?article661

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 16:42

communiqué

PERQUISITION DANS LES LOCAUX DE SUD PTT 36-37

Le jeudi 28 juin dans l’après midi, la police a effectué une perquisition dans les locaux de SUD PTT 36-37, suite à un dépôt de plainte du directeur de la DOTC Touraine-Berry (courrier), Jean-Jacques Tibi.

Ce dernier a estimé que son image a été gravement mise en cause, suite à la diffusion d’un tract en juillet 2011, dans lequel nous l’affublions des termes « gugus, bouffon et Herr Tibi ». On peut être surpris que la justice et la police mettent autant de moyens pour instruire une plainte dont les motifs sont, sur le fond, plus que contestables. En effet, un de nos secrétaires adjoints et notre secrétaire départemental ont déjà été convoqués il y a quelques semaines au commissariat.

Pire, notre secrétaire départemental a été retenu 3 heures au commissariat ce jeudi 28 juin. Les syndicalistes de SUD PTT sont donc traités comme des criminels. Merci la gauche ! Alors qu’on pouvait s’attendre à une mesure d’amnistie concernant les répressions politiques et syndicales subies pendant l’ère Sarkozy.

En Indre et Loire, la police, à peine le gouvernement nommé, perquisitionne dans un local syndical. Du jamais vu en Indre et Loire depuis l’Etat Français de Philippe Pétain.

SUD PTT condamne fermement ces pressions policières, et ne cédera à aucun pouvoir. Il appelle l’ensemble des formations politiques et syndicales de gauche à se joindre à sa protestation

http://www.solidaires37.org/spip.php?article642



Les communiqués de soutien arrivent peu à peu sur le site de Solidaires 37

communiqué de soutien d'AL 37

Le Collectif Alternative Libertaire 37 se joint à la condamnation de la perquisition dont a fait l’objet le syndicat SUD PTT 36-37 le 28 juin, comme de la rétention pendant trois heures au commissariat du secrétaire départemental.
Il ne fait aucun doute que cette initiative inacceptable participe de la tentative de criminalisation des mouvement sociaux et d’une volonté d’en atteindre à la liberté d’expression comme au droit syndical.
AL 37 apporte tout son soutien à SUD PTT 36-37 et participera à toute initiative commune en réponse à un acte qui ne doit pas rester sans suite et représente une agression contre le mouvement social et syndical.
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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 14:53

 

Le comité de soutien aux 4 de Tours communique :

 

 

Censure et racket : la Cour d’appel enfonce le clou !

 

 

Le verdict de la Cour d'Appel d'Orléans a été rendu le 10 avril : il confirme le jugement du tribunal de Tours : la diffamation "publique contre une administration publique" est considérée comme avérée, le rejet des "nullités de procédure" soulevées par 2 de nos camarades est confirmé, les peines prononcées par le tribunal de Tours reconduites elles aussi et, cerise sur le gâteau, pour la partie civile, déjà particulièrement choyée par le jugement de Tours, la Cour d’appel double la mise ! Qu'on ne s'y trompe pas : ce jugement crée un précédent grave et la condamnation est lourde.

 

La relaxe accordée par le tribunal de Tours à une des 4 prévenus est confirmée. Quant aux trois autres camarades, déclarés une 2ème fois coupables, ils vont payer !

Qu'on en juge :

- en confirmation du jugement du tribunal de Tours :

Amende de 500 euros chacun (avec sursis), + 300 euros chacun de dommages et intérêts + 3000 euros solidairement pour la Partie civile au titre des frais qu’elle a engagés.

- à quoi s'ajoutent 3000 euros supplémentaires pour la Partie civile, à payer solidairement par les 3 condamnés + 120 euros chacun (taxe dont doit s'acquitter chaque condamné).

 

Ainsi, ce jugement, non seulement confirme et approfondit, dans son argumentaire, le jugement précédent, mais il alourdit considérablement les peines, notamment dans son volet le plus politique : l'appréciation du "préjudice moral" porté aux fonctionnaires d'Etat. En ce sens, il est encore plus favorable que le précédent aux positions du Ministère de l'Intérieur.

 

A l'infamie de la situation politique - la chasse aux enfants pris comme appâts dans la grande chasse aux étrangers qui fait rage actuellement - s'ajoute l'ignominie d'un système juridique transformé en nouveau chien de garde et en entreprise de racket organisé !

 

Nous avons montré dans nos communiqués précédents comment l'institution judiciaire avait pour fonction de masquer le caractère politique de ce procès, comment il s'agissait, in fine , d'instituer une forme de nouvelle censure, en judiciarisant le politique et en criminalisant la contestation - censure d'Etat ici en l'occurrence- pour tous ceux qui osent critiquer la politique actuelle.

 

Le passage du jugement concernant les 11 témoins cités par la Défense exprime très clairement le cœur de ce procès. On y lit ceci : les " témoignages relèvent plus d'une tribune politique et d'un désir d'exprimer leur opinion que d'un apport utile et précis aux faits imputés, qu'ils approuvent parfois de façon outrancière."

 

En effet, mesdames et messieurs les juges, c'est ce que nous disons depuis le début Le débat est politique. Il a besoin d'une tribune, et non d'un tribunal. Quant au mépris que vous affichez, dans ces quelques lignes, pour les témoignages magnifiques entendus lors de ce procès, il n'a d'égal que votre propre adhésion au rôle qu'on vous fait jouer !

Nous n'acceptons pas une décision de justice qui ne vise qu'à censurer les militant-e-s !

 

Dans notre précédent communiqué, nous disions aussi : les juges de cette Cour seront comptables d'avoir pénalisé les militants qui recourent, dans leur pratique et dans leur libre expression citoyenne, à certaines comparaisons historiques. Eh bien, oui, ils sont comptables de cela ! Quelle atteinte à la liberté d'expression, par ceux là même qui ont mission de la défendre !

Et la Cour d’Appel l'a fait en usant d'une forme de censure redoutable : la pseudo distinction entre propos modéré et propos outrancier. Certains propos excéderaient le cadre de la "critique polémique" et relèveraient alors inévitablement du domaine judiciaire

 

Nous disons : ATTENTION, une nouvelle censure politique est en marche qui instrumentalise la justice, qui décide de nos références historiques et qui fait la police dans nos mots.

Mais il y a plus encore. Comment ne pas être frappé par le côté "financier" du jugement, comment ne pas être stupéfait et indigné par l’ampleur des sommes demandées, et plus généralement, comment ne pas être frappé par ce fonctionnement de l'appareil judiciaire qu'on pourrait résumer ainsi : comment faire payer aux citoyens leur audace à s'exprimer librement…

 

D'abord on leur fait payer chèrement leur libre expression en les convoquant devant un tribunal : il peut être difficile de surmonter l'humiliation qu'il y a à comparaitre devant une cour de justice, même (et peut-être surtout) si on n'a aucun délit à se reprocher. Il y a déjà là, une somme d'énergie à puiser en soi et en sa seule détermination qui demande beaucoup de force et de volonté face à une institution qui a depuis longtemps tout mis en œuvre pour donner l'illusion de son impartialité et de sa neutralité.

 

Ensuite, comme chacun sait, c'est cher : il faut se "payer" un avocat.

 

Mais que dire alors quand, de plus, il faut remplir les caisses de l'Etat et payer le fonctionnement même de l'institution qui s’acharne contre vous ?

 

Dans ce procès, finalement, plusieurs procédures s'additionnent : le Ministre de l'Intérieur porte plainte pour couvrir ses subordonnés - ce qui relève du mécanisme politique le plus traditionnel. Cette plainte déclenche l'Action Publique, ce qui se traduit, pour chaque camarade, par une amende de 500 euros avec sursis (jugement de Tours confirmé par la Cour d'Appel).

Mais le Ministre se porte aussi partie civile (c'est l'Action Civile), assurée par l’Agent Judiciaire du Trésor et à ce titre, il demande des dédommagements pour "le préjudice moral" porté "à l'honneur et à la considération des fonctionnaires", qui se chiffre aussi en espèces sonnantes et trébuchantes : ça fait, pour les camarades, 300 euros chacun de dommages et intérêts, 3000 euros solidairement pour les frais de l’avocat de la Partie civile au 1er jugement (Tours) et 3000 euros supplémentaires pour ses frais d'Appel.

 

Et plus encore : le Tribunal les sanctionne financièrement au motif que ce seraient eux qui seraient responsables de ces procédures longues et difficiles puisque, pour leur défense, ils ont convoqué 14 témoins ! Et ça coûte à l'appareil judiciaire: eh bien qu'ils paient !

Enfin, pour faire bonne mesure, 120 euros chacun, c'est la taxe dont est redevable chaque condamné !

 

Cette ignominie, qui a des allures de racket, est sans doute à rapporter plus généralement au nouveau fonctionnement de l'Etat-entreprise qui s'autofinance sur le dos des citoyens. Ce sont donc les condamnés qui paient la machine qui les frappe. Le fait que nos camarades aient bâti une défense élaborée, construite, qui exige du temps d'audience, leur est imputé à charge : pour cela, on alourdit la facture.

 

Nous récusons ce jugement !

Nos 3 camarades ont décidé de se pourvoir en Cassation. Nous savons que ce sera long et coûteux. Mais plus que jamais, nous appelons à les soutenir, politiquement et financièrement.

 

Politiquement : la pétition exigeant leur relaxe, qui compte déjà 12 000 signataires, peut être signée ici :

http://www.baleiniers.org/la-pétition

 

Et on peut faire un don en libellant un chèque à l’ordre de SUD SOLIDAIRES, avec au dos la mention « 4 de Tours », à envoyer à SOLIDAIRES 37, La Camusière, Maison des syndicats, 18 rue de l’Oiselet, 37550 SAINT-AVERTIN

 

Tours le 16 avril 2012

Le Comité de soutien aux 4 de Tours.

Contact : Josée Benoit, 02 47 61 51 08

 

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 14:30

Le collectif des Déboulonneurs est en procès à Tours le 20 mars à 14h, au tribunal de Police de Tours (place Jean Jaurès).

Motif : "Dégradation du bien, en l’espèce des panneaux publicitaires, appartenant à JC Decaux, dont il n’est résulté qu’un dommage léger".

Le panneau de pub en question est un panneau déroulant extrêmement consommateur en électricité, vantant notamment les mérites des cookies au chocolat pour les enfants et des crèmes antirides, ainsi que du nouvel Iphone. Bien sûr tout cela ne donne aucun cancer et ne fait pas grossir, ou alors il ne faut pas le dire parce qu’il y a trop d’argent en jeu. De toutes façons, les associations qui luttent contre ces fléaux n’ont pas d’espaces pour s’exprimer à Tours ! La municipalité est d’ailleurs en infraction concernant le nombre de panneaux d’affichage libre... Pas le choix, on n’a que les bombes de peinture pour s’exprimer ! D’ailleurs, ce droit de réponse à la publicité a été reconnu par un juge parisien lors d’un dernier procès.

Le soir, conférence-déba​t avec Yvan Gradis, Xavier Renou, Clément Wittman: Sur-publicité et société du gaspillage, des données pour comprendre et pour agir.

Vidéo de l’action

Si vous voulez avoir plus d’informations, ou nous contacter : deboulonneurs.tours[a]gmail.com (remplacer le [a] par @)

Inutile de dire qu’un procès, ça coute cher… Environ 2000€ pour un procès des Déboulonneurs. Et que nous aimerions bien ne pas assumer seuls les frais de ce procès ! Nous comptons donc sur votre solidarité ! Pour celles et ceux qui le peuvent, nous lançons donc un appel aux dons. Nous préférons recevoir 200 chèques de 10€ que 20 chèques de 100€…

Adresse : Trop c’est trop – 22 rue Emile Zola – 37000 Tours.

Ordre : « Trop c’est Trop »

Merci d’avance pour votre solidarité.

Les Déboulonneurs de Tours

www.deboulonneurs.org

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 14:54

F., passe en procès au tribunal de Tours le 8 mars prochain. Elle est accusée de violence sur agent suite à sa participation à la Gaypride de Tours en Mai dernier. C'est pourtant la police qui a chargé sans raison la fin de cortège. Et c’est bien la préfecture qui avait cultivé la tension sur la sécurisation et la tenue de la marche, ménageant au passage une place aux démonstrations homophobes et patriafliques. F. nie l'accusation portée par un flic-matraqueur.

9h, rassemblement de soutien à F. devant le tribunal de Tours, place J. Jaurès.

 

 

 

 

 

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 14:24

Communiqué du comité de soutien :

 

Procès politique et police des mots…

 

Depuis le début de ce procès, il était évident que sous couvert de diffamation, le ministère de l'Intérieur ne cherchait qu'à  interdire aux militants solidaires des sans-papiers de pratiquer librement leur devoir d'alerte, lequel peut consister, entre autres, à établir des comparaisons historiques, fût-ce avec les périodes les plus noires de notre histoire.

  

Ce procès n'est rien d'autre qu'une tentative pour masquer un procès politique sous les apparences d'un délit de droit commun : une diffamation. Cette tentative a volé en éclats une première fois, à l'audience du 5 avril 2011 du Tribunal Correctionnel de Tours, sous l'effort conjugué des prévenu-e-s et des multiples témoignages qui, les uns après les autres dans leur diversité, leur richesse et leur complémentarité ont tissé, heure après heure, une longue chaine d'évidences : qu'ils émanent d'historien, de juriste, de psychanalyste, d'enseignant, d'étudiant, d'anthropologue, de militant, de "témoin de l'Histoire", tous les témoignages avaient concouru à dire l'insupportable, l'inacceptable, en un mot l'infamie du présent :  l'infamie de la chasse à l'enfant, l'infamie de la chasse à l'étranger qui se déroule actuellement sous nos yeux et qui fait écho, -pourquoi le nier- à d'autres chasses à l'homme si vivaces encore dans nos mémoires.

 

Pour la 2ème fois, le 30 janvier 2012, cette fois à la Cour d'Appel d'Orléans, cette extraordinaire démonstration  a été faite, avec la même qualité d'analyse et la même force. Pour la 2ème fois donc, ce procès apparaît bien pour ce qu'il est : un procès politique !

 

D'autre part, une 1ère fois, le 5 avril, le Procureur de Tours avait admis une "nullité de procédure" : il ne pouvait plus maintenir la poursuite sur le 1er chef d'inculpation relatif à la distribution du communiqué de presse…en raison des erreurs sur les faits et dates contenues dans sa citation à comparaitre !

Il  reconnaissait également aux prévenu-e-s d'être de bonne foi, et parmi les 4 critères de la "bonne foi" qu'un tribunal peut exiger d'eux, et qu'on  pouvait leur accorder, à coup sûr,  les 2 premiers, à savoir la poursuite de " l'intérêt légitime"  et "l'absence d'animosité".

 

Le 30 janvier 2012, le procureur général de la Cour d'Appel d'Orléans a posé lui aussi qu'il ne poursuivait plus désormais que sur la diffusion du communiqué sur internet. Il a dit également admettre la bonne foi des prévenu-e-s sur les 2 critères cités précédemment. Il demandait en outre au tribunal d'Appel de confirmer la relaxe de l'une des 4 prévenu-e-s.

 

Ainsi, petit à petit, le contenu des charges qui pèsent sur les militants diminue. Le Procureur d'Orléans a même souligné qu'il  requiert avant tout  des "peines de principe", sans plus de précision… si ce n'est une invitation à confirmer les peines infligées par le tribunal de Tours.

 

Désormais le CONTENU POLITIQUE du procès s'impose de plus en plus, rendant chaque fois plus difficile le maintien de la forme juridique – le délit de diffamation -  dans laquelle on tente de le circonscrire.

 

La présidente de la Cour d'Appel a d'ailleurs posé d'entrée de jeu la nature politique de ce procès…pour mieux demander qu'on s'oblige à respecter le jeu juridique. Aussi plus personne n'est dupe.

 

Il est d'ailleurs d'autant plus intéressant de voir de plus près comment a été argumenté le motif de diffamation, cela  permet de prendre la mesure des restrictions actuelles à la libre expression des citoyens :

Il est reproché aux prévenu-e-s de n'avoir pas fait d'enquête suffisamment précise et approfondie, sur le modèle des enquêtes  des journalistes et selon les exigences qui sont habituellement posées à ces professionnels ! Un simple citoyen doit-il désormais être un professionnel de l'information pour pouvoir s'exprimer ?

On leur reproche également, bien que de bonne foi, d'avoir passé les clous ("d'avoir passé le droit") du fait du caractère "outrancier" de leur propos à l'encontre de certains fonctionnaires préfectoraux : ils ont non seulement évoqué Vichy mais, pis encore, parlé  de "nervis de Vichy". On a appris alors qu'il avait été établi par certains jugements de la Cour de Cassation que seuls les propos échangés par des "hommes politiques" pouvaient échapper à l'obligation de modération qu'on tente d'imposer à nos camarades !  

 A noter, au final, que c'est même essentiellement sur ce motif de propos immodérés qu'ils sont désormais incriminés !

 

Ainsi il y aurait à distinguer entre les "hommes politiques" reconnus comme tels, patentés en quelque sorte, et  les  militants et citoyens ordinaires qui, eux, tomberaient sous le coup de la loi… s'ils parlent politique librement et s'autorisent certaines comparaisons historiques !

Parler politique sans… modération (!) devient donc le droit (l'affaire et le pré carré !) de quelques personnes seulement, les professionnels de la politique institutionnelle !

 Et ainsi, pénaliser le fait de parler de Vichy, ce serait moins, pour le tribunal, une question de référence historique que le fait de souligner le caractère outrancier et outrageant du propos  en question ! Juste une affaire de modération de langage en quelque sorte !

 

Belle démonstration de toutes les subtilités auxquelles peut conduire la volonté POLITIQUE de transformer un propos politique en un "fait diffamatoire" et d'instituer - ce faisant - une véritable police des mots !

 

Belle démonstration surtout de ce que peut être un procès politique de nos jours lorsque se met en place la judiciarisation du politique et son corollaire : la pénalisation, la criminalisation des militants et tendanciellement de tous les citoyens qui osent parler librement !

 

Oui, monsieur le procureur général, il s'agit bien de principe. Vous affirmez, pour nos camarades, la nécessité d'une "peine de principe" et vous ajoutez : "les combats de principe, ce sont les plus beaux" !

En effet, monsieur le procureur général, et le principe auquel nous tenons, nous,  précisément, c'est qu'il ne saurait y avoir… aucune peine. Il en va de la liberté d'expression ! Prononcer une peine, fut-ce la plus légère, c'est encore…pénaliser et c'est précisément ce que nous récusons depuis le début.

 

Ce n'est pas un tribunal qui doit dire quelles sont les références historiques que tout citoyen a le droit et parfois le devoir d'invoquer ! Quelles que soient les arguties avancées, ce tribunal sera comptable d'avoir PENALISE le fait de faire certaine référence historique.

 

Ce n'est pas un tribunal qui doit définir ce qu'est un propos politique, ni qui a le droit de le tenir !

 

Nous demandons au tribunal de TENIR SON ROLE qui est, ici, de garantir la liberté d'expression!  Il ne saurait y avoir pour nous d'autre verdict acceptable que la RELAXE des 4 de Tours !

C'est le 26 mars à 14h à Orléans que la Cour d'Appel fera connaître sa décision.

 

 

Le Comité de soutien aux "4 de Tours", le 01 février 2012

 

Contacts : Patrick Bourbon : 02 47 63 27 06

                     Josée Benoit : 02 47 61 51 08

 

http://baleiniers.org

contact@baleiniers.org

 

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 22:56

Procès en appel des 4 de Tours à Orléans le 30 janvier 2012 à 14h30 : La mobilisation continue

POUR QUE LA MOBILISATION SOIT MASSIVE ET DETERMINEE, LE COMITÉ DE SOUTIEN AUX 4 DE TOURS VOUS INVITE A :


  • VOUS RENDRE NOMBREUSES ET NOMBREUX SUR PLACE LE JOUR MÊME A PARTIR DE 13h15,
  • A DIFFUSER LARGEMENT AUTOUR DE VOUS CETTE LETTRE, ET A NOUS COMMUNIQUER LES CONTACTS MEDIAS SUSCEPTIBLES DE SUIVRE L’AFFAIRE ET L’AUDIENCE A ORLEANS,
  • POUR CELLES ET CEUX QUI NE L'ONT PAS ENCORE FAIT, A  SIGNER LA PETITION EN LIGNE QUI AU 20 JANVIER 2012 A RECUEILLI 12.068 SIGNATURES INDIVIDUELLES ET CELLES DE 150 ORGANISATIONS, EN  VOUS RENDANT SUR NOTRE SITE : http://baleiniers.org/la-petition

ET VOUS POUVEZ AUSSI FAIRE UN DON.

En effet, le Comité de soutien doit assurer des frais de déplacement (avocates, prévenu-e-s, témoins) et autres dépenses. Nous lançons donc un appel à dons, que nous vous demandons de répercuter dans vos réseaux, qui peuvent se faire par chèque à l'ordre de SUD Solidaires, avec au dos la mention « soutien aux 4 de Tours », à adresser à Solidaires 37, La Camusière, Maison des syndicats, 18 rue de l'Oiselet, 37550 Saint-Avertin.

BREF RAPPEL : À l’initiative du ministre de l’intérieur, Brice Hortefeux, depuis juin 2010 quatre militants tourangeaux, Jean Christophe BERRIER & Muriel EL KOLLI du Collectif Soif d’utopieS et Chantal BEAUCHAMP & Abd-El-Kader AIT MOHAMED du RESF 37 sont poursuivis pour « diffamation publique » contre l’administration préfectorale : ils avaient dénoncé les méthodes utilisées dans la chasse aux sans-papiers et à leurs enfants, rappelant celles de la police de Vichy, en particulier l’utilisation par l’administration des fichiers de la « base-élèves ». De reports en délibéré au tribunal de Tours, le Procès en Appel (à la demande des prévenu-e-s et du Procureur) se tiendra finalement le Lundi 30 Janvier 2012 à partir de 14 heures à la 1ère Chambre de la Cour d’appel d’Orléans, 44 rue de la Bretonnerie à Orléans. (Plus d'infos sur notre site : http://baleiniers.org

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 23:38

Communiqué d'Alternative Libertaire

 

Violences policières : circulez, il n’y a rien à voir !

  Le 10 janvier, Wissam el Yamni mourait des suites d’un arrêt cardiaque survenu lors d’un tabassage policier en règle au cours de la nuit du nouvel an. Une dizaine de jours plus tard, à Aulnay, Abdel el Jabri succombait lui aussi à un arrêt cardiaque après avoir croisé le chemin de policiers. Deux noms qui s’ajoutent à la longue liste des victimes des violences policières.

Si l’historien Maurice Rajfus décompte près de 200 morts entre 1977 et 2001, leur nombre n’a depuis pas cessé d’augmenter : Abou Bakari Tandia, Zyed Benna, Bouna Traoré, Reda Semmoudi, Yakou Sanogo, Lamine Dieng… – les affaires se suivent et se ressemblent.

Il n’est désormais plus acceptable de parler de bavures alors qu’il s’agit clairement de violences volontaires voire de meurtres dont le caractère raciste est facile à démontrer. Ces homicides ne sont d’ailleurs que la partie émergée de l’iceberg : dans l’ombre se découvrent les humiliations quotidiennes des contrôles au faciès, les gardes à vue, les insultes et les conséquences désastreuses d’une politique carcérale impitoyable.

Les habitantes et habitants des quartiers populaires n’en peuvent plus de cette pression policière et de ces crimes impunis ; les proches des victimes s’organisent. En ce moment ont lieu les procès des policiers impliqués dans la mort d’Hakim Ajimi à Grasse en 2008 et de ceux impliqués dans la mort d’Ali Ziri à Argenteuil en 2009. Dans cette dernière affaire, comme le craignaient toutes celles et tous ceux qui se battent pour que justice soit rendue, un non-lieu a été requis par le procureur de Pontoise…

Alternative libertaire apporte son soutien aux proches des victimes et dénonce l’impunité dont bénéficient les responsables de ces crimes. Pour exiger vérité et justice dans le procès des policiers impliqués dans la mort d’Hakim Ajimi, Alternative libertaire appelle notamment à venir se rassembler ce vendredi 20 janvier à 18 heures à Marseille devant le tribunal de grande instance (6, rue Joseph Autran) et, à Paris, à la même heure, à la Fontaine des Innocents. Mettons fin au régime policier d’exception imposé au quartiers populaires !

Alternative libertaire, le 19 janvier 2012

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 02:10

Communiqué du CNRBE, Collectif National de Résistance à Base Elève :

 

Rassemblement de soutien à P. Wain

Blois, mardi 30 août, 14h

 

Dans le Loir-et-Cher, la machine administrative est prête à tout pour mettre au pas un enseignant et menacer le fragile équilibre scolaire d’une commune de 200 habitants.

Philippe Wain, professeur des écoles et chargé de direction dans la classe unique de Bauzy, près de Chambord, fait l’objet depuis deux mois <http://retraitbaseeleves.wordpress.com/2011/06/26/menace-de-deplacement-doffice-pour-refus-de-ficher-les-enfants-dans-base-eleves/> d’une procédure de sanction déguisée de la part de l’Inspection académique de Blois.

C’est pour son refus catégorique de renseigner le funeste fichier Base élèves, comme pour son engagement à refuser les évaluations nationales, que Philippe Wain fait l’objet d’une procédure de destitution complètement irrégulière. L’IA a en effet, dans le courant du mois de juin, fait apparaître son poste comme «vacant» au mouvement des enseignants. Pourtant, le titulaire du poste n’a fait aucune demande de mutation.

Cet enseignant, chargé d’une classe unique à 4 niveaux d’une vingtaine d’élèves, unanimement reconnu compétent et dévoué, a reçu, comme solde de tout compte, un simple «�arrêté�» de l’Inspectrice d’académie lui signifiant que sa charge de directeur lui était retirée, au motif qu’il ne renseignait pas les fichiers, et bien entendu sans l’avoir informé au préalable.

Une procédure doublement irrégulière : d’une part, on a retiré à Philippe Wain des fonctions de directeur qu’il n’avait pas administrativement, étant seulement «�chargé de direction�» (c’est toujours le cas pour un enseignant qui assure la direction d’une école à classe unique, conformément à l’article 17 du décret du 24 février 1989); d’autre part, cette mise à l’écart s’effectue sans qu’aucune commission paritaire disciplinaire n’ait été saisie de son cas.

Le Collectif National de Résistance à Base Elèves continue d’apporter son soutien à Philippe Wain et appelle tous ceux qui le peuvent à venir se rassembler à Blois le mardi 30 août, à 14h devant l’inspection académique, 1 avenue de la Butte à Blois, où doit se tenir une commission paritaire (CAPD).

Le CNRBE n’a de cesse de rappeler tous les risques inhérents à ces fichiers: interconnexions occultes, sécurisations à géométrie variable, mécanisation de la pédagogie, etc. En outre, le CNRBE s’étonne dans ce cas d’école qu’un haut fonctionnaire de l’Etat utilise des méthodes qui ne respectent aucune règle, ni administrative ni juridique, et méprisent les textes qui régissent le statut des enseignants.

Le CNRBE demande à l’Inspectrice d’Académie de revenir sur cette décision et de rétablir Philippe Wain sur son poste à Bauzy.


. Rejoignez le comité de soutien à Philippe Wain : http://comitesoutien-philippewain.resis ... ogique.org
. Lettre de l’ICEM Pédagogie Freinet, dont Philippe est membre : http://comitesoutien-philippewain.resis ... r&amp;pg=5
. Historique de la situation de Philippe dans notre page Loir-et-Cher : http://retraitbaseeleves.wordpress.com/loir-et-cher/
. Article de La Nouvelle république du 29 août : http://retraitbaseeleves.files.wordpres ... 290611.jpg



Lettre Ouverte du C.N.R.B.E.
à Madame l’Inspectrice d’Académie du Loir et Cher

Parce que Philippe Wain, chargé d’école à Bauzy, refuse de renseigner le fichier Base élèves et s’oppose aux évaluations nationales pour des raisons éthiques dans l’intérêt de ses élèves, vous avez, sans même l’en informer, fait apparaître son poste à la deuxième phase du mouvement, alors que la saisie des vœux était close, et en dehors de toute commission paritaire.
Vous lui avez de surcroît, par arrêté, retiré une fonction de directeur qu’il n’avait pas, puisque, responsable d’une classe unique, il avait le statut de chargé d’école.
Le Collectif National de Résistance à Base Elèves (C.N.R.B.E.) soutient Philippe Wain dans son refus d’inscrire les élèves dont il a la charge dans le fichier Base Elèves. Il le soutient aussi dans son refus du fichage des résultats de ses élèves.
Chacun connaît les risques inhérents à ces fichiers : interconnexions occultes, failles dans la sécurisation, incertitudes quant à l’usage qui pourrait en être fait ... Suffisamment d’exemples dans l’histoire et dans l’actualité justifient une grande méfiance vis-à-vis de cette multiplication exponentielle de fichiers.
En outre, le CNRBE s'étonne qu’un haut fonctionnaire de l’Etat utilise des méthodes (sanction déguisée) qui ne respectent aucune règle, ni administrative ni juridique, et méprisent les textes qui régissent le statut des enseignants.
Le CNRBE vous fait part de sa profonde indignation et vous demande, Mme l’Inspectrice d’Académie, de revenir sur cette décision en rétablissant Philippe Wain sur son poste à Bauzy.

Le CNRBE, le 29 août 2011
http://retraitbaseeleves.wordpress.com/

 

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