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  • : Union Communiste Libertaire 37
  • : Nous sommes des militants et militantes anarchistes révolutionnaires et communistes libertaires vivant et travaillant sur Tours et son département.
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Mensuel Alternative Libertaire

Dans la ville de Tours, vous le trouverez aux adresses suivantes :

- 3 rue Nationale

- 1 place du Grand Marché

- 5 rue de Bordeaux

- 18 rue B. Palissy

- 30-32 rue Giraudeau

- 115 bis rue Giraudeau

- 21 avenue de Grammont

- 59 quai Paul Bert

- Gare SNCF

- 110 rue de la Fuye

- Le Numéro 6 (avenue Stendhal).

Pour le reste du département : http://www.trouverlapresse.com

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 00:41

tract d'Alternative libertaire :

 

Tunisie, Égypte… À qui le tour ?

Face à des régimes autoritaires qui se nourrissent de la misère de la population et entretiennent la corruption, les peuples arabes se soulèvent pour balayer les dictateurs mais aussi pour réclamer la justice sociale et se débarrasser des exploiteurs capitalistes qui s’enrichissent depuis trop longtemps sur leur dos.

Moubarak, la fuite à Charm el-Cheikh

Après Ben Ali, c’est donc au tour du président égyptien Hosni Moubarak, en place depuis 30 ans, d’être poussé vers la sortie. Réagissant à l’obstination et au mépris dont il a fait preuve dans son discours de jeudi soir, des milliers d’égyptiennes et d’égyptiens ont marché vendredi sur le palais présidentiel, le parlement, les locaux du Parti National Démocratique, pour enfin obtenir une démission réclamée depuis 18 jours. Comme en Tunisie, une volonté commune d’en finir a envahi la rue, dans la droite ligne de la vague de grèves déclenchées depuis 2004 par les syndicats d’opposition. Si la révolte est spontanée et n’est téléguidée par aucun parti, cela montre que la question sociale est au centre des préoccupations, et sera centrale dans le tournant politique des mois à venir en Égypte. S’il est vrai qu’une partie de l’armée hostile à Moubarak avait déjà mis le régime sous la menace d’un coup d’Etat, c’est bien un mouvement révolutionnaire populaire qui a eu le geste décisif.

Moins nombreux qu’en Tunisie, les révolutionnaires égyptiens vont désormais devoir se battre pour défendre leurs revendications politiques primordiales : la dissolution du parlement, de nouvelles élections, de nouveaux droits…

Les populations arabes se soulèvent…

On peut espérer qu’ils seront soutenus par les autres foyers de contestation du monde arabe, où partout des manifestations populaires - là où souvent les États sont muets ! - ont salué la victoire égyptienne et exprimé tout l’espoir qu’elle apporte. La vague révolutionnaire de cet hiver 2011 ne s’arrêtera pas là !

En Algérie, Bouteflika n’est pas rassuré : le 12 février a eu lieu une grande marche de protestation pour laquelle le pouvoir a déployé une importante force policière.

En Jordanie, les manifestations se succèdent réclamant « la liberté et la justice sociale ». Le gouvernement a annoncé le déblocage de près 500 millions de dollars mais cela n’a pas calmé la rue et le premier ministre a dû démissionner.

Au Yemen, un des pays arabes les plus pauvres, des milliers de manifestants exigent le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans. Il a déjà fait une première concession, en annonçant qu’il renonce à un nouveau mandat.

Pour les militants et militantes révolutionnaires arabes, l’enjeu est aujourd’hui que la révolte amène ses revendications sur le terrain social : il n’y aura pas de véritable révolution sans révolution sociale, et faire chuter les régimes dictatoriaux passe aussi par l’expropriation de la bourgeoisie et de la classe politique qui les ont soutenus et se sont enrichies grâce à eux.

…à nous de les soutenir !

Nous, les militants et militantes en France, devons plus que jamais refuser l’ingérence occidentale dans les pays arabes. Si Sarkozy, comme l’ensemble de ses homologues occidentaux, appelle maintenant à une « transition pacifique » en Égypte, c’est uniquement pour protéger les intérêts économiques et diplomatiques des pays occidentaux.

C’est à la rue de décider librement de son destin !

Alternative libertaire réaffirme son soutien à la lutte de ces populations pour la liberté et la justice sociale et dénonce la compromission de l’État français avec les régimes autoritaires des pays arabes.

 

 

tract pdf : http://www.alternativelibertaire.org/IMG/pdf/2011-02-11_Tunie_Egypte_A_qui_le_tour.pdf

 

 

journal fevrier2011

 

 

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 00:26

egypte.png

 

 

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 21:13

palestine-copie-1.png

 

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 00:37

 FEVRIER 2011 :  INITIATIVES  DU COMITE DE SOUTIEN AUX 4 DE TOURS


Le prochain épisode du procès en diffamation intenté aux 4 militant-e-s tourangeaux par Brice Hortefeux se déroulera au Tribunal Correctionnel de Tours, Place Jean Jaurès, le jeudi 17 février 2011, à 13 h 30.

 

-----Réunion publique le lundi 14 février 2011 à partir de 19 heures au Centre des Halles, salle 121, porte C, 1er étage.
Le thème de cette réunion : « Pour les sans-papiers, pour nous tous, quels droits, quelle justice ? », avec les interventions de Claire Rodier, Présidente de Migreurop, de Laurent Lévy, membre de la Fondation Copernic, et de Catherine Lison-Croze, de la Ligue des Droits de l'Homme.
Des moments d'échanges conviviaux autour d'une table garnie sont prévus.

 

-----Appel à un rassemblement devant le Palais de justice de Tours le jour de l'audience, le jeudi17 février 2011, à partir de 13 heures.


        Pour couvrir les frais et assurer un soutien concret aux 4 prévenu-e-s, le Comité lance un appel à dons, par chèques à l'ordre de SUD Solidaires, mention au dos « soutien aux 4 de Tours », à envoyer à Solidaires 37, Maison des syndicats, 18 rue de l'Oiselet, 37550 SAINT-AVERTIN.

        La pétition lancée par le Comité de soutien aux 4 de Tours demandant leur relaxe a recueilli plus de 11 400 signatures, dont celles de 132 organisations associatives, syndicales et politiques. Au-delà du cas des 4 prévenu-e-s, c'est la question de la liberté d'expression, de la liberté de critiquer les choix gouvernementaux, de la liberté de choisir la voie de la solidarité contre la voie de la répression, qui est en cause.

 

        Parce que nous refusons que les militants soient en position d'accusés, parce qu'il est temps de retourner l'accusation contre des politiques injustes, répressives, xénophobes, un texte rédigé par le Comité, intitulé

 

                                      « J'ACCUSE – LE MANIFESTE »

  
est ouvert à l'engagement et à la signature
sur le site http://baleiniers.org.

 

Contact : Patrick BOURBON, 02 47 63 27 06

 

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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 14:48

Tract-Tunisie-Egypte-V3-LDH-FSU-copie-2.jpeg

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 13:08

communiqué d'Alternative Libertaire :

                          Soutien aux égyptiens et égyptiennes réprimé-es par la police !

La place Tahrir est devenue le symbole de la lutte du peuple égyptien contre la dictature qui dure depuis des décennies. Elle est occupée depuis plusieurs jours par des manifestant-es qui demandent la liberté et la justice sociale.

Après une répression qui a fait plusieurs centaines de blessé-e-s, le régime d'Hosni Mubarak envoie sa police secrète déguisée en contre manifestation pour terroriser et renvoyer chez elles les masses révoltées. Ce qui a lieu en Egypte n'est pas un affrontement entre pro et anti Mubarak, mais la répression dans le sang de la lutte du peuple contre le pouvoir politique et économique qui l'opprime , sous le regard de l'armée et des gouvernements occidentaux.

Vive la lutte du peuple égyptien !
Stop au massacre de ceux et celles qui luttent pour la liberté !
Mubarak dehors ! PND dehors !


Alternative libertaire, le 3 février 2011

 

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 01:14

communiqué d'Alternative Libertaire :

 

Tunisie, Egypte, Algérie, Jordanie, Yémen…

Des peuples en lutte pour la liberté et la justice sociale !

La vague de contestation née à Sidi Bouzid le 17 décembre ne cesse de grossir. Provoquée par le geste de désespoir de Mohamed Bouazizi, elle redonne l’espoir d’un monde meilleur à des millions de personnes dans un nombre croissant de pays arabes. Après les émeutes en Algérie et en Libye en début de mois, ce sont maintenant l’Égypte, la Jordanie et le Yémen qui connaissent à leur tour des mouvements sociaux d’ampleur. Ce n’est pas étonnant, car au-delà des particularités propres à chaque pays, ils partagent des caractéristiques fondamentales : la pauvreté d’une majorité de la population, lourdement aggravée par la crise, et des régimes autoritaires plus ou moins brutaux qui ont toujours accaparé les richesses.

En Tunisie, la mobilisation de la rue ne faiblit pas. Après la chute du tyran, les gens auraient pu rentrer chez eux, faire confiance aux politiciens et attendre la suite des évènements devant la télé. Cela n’est pas le cas. Se débarrasser de la mafia Ben Ali-Trabelsi n’est pas suffisant, c’est tout l’ancien régime du parti-État, le Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) qu’il faut détruire.

La constitution du gouvernement d’union nationale le 17 janvier, montre que les caciques du RCD comptent s’accrocher au pouvoir. La frange la plus modérée de la révolution est prête a accepter un compromis pour hâter une normalisation qui est demandée par toutes celles et ceux que la révolution fait trembler : le patronat, les investisseurs étrangers, les régimes algérien et libyen, la France, Israël, les États-Unis, etc…

Les révolutionnaires les plus déterminés refusent les demi-mesures qui permettraient à l’ancien régime de se perpétuer après un ravalement de façade. Leur principale revendication est que le RCD dégage : qu’il dégage du gouvernement, qu’il dégage de l’administration, des entreprises, des lycées… Les manifestations contre le gouvernement se succèdent dans la capitale comme dans les principaux foyers de la révolution. Depuis dimanche 23 janvier des centaines de personnes de la Caravane de la libération, partie la veille du centre ouest (Menzel Bouzaiane, Sidi Bouzib, Regueb, Kasserine), campent devant le palais du premier ministre.

Des grèves massivement suivies ont eu lieu à l’initiative des secteurs combatifs de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), en début de semaine dans l’enseignement primaire, et mercredi une grève générale régionale a touché 5 gouvernorats (départements) dont Sfax, deuxième ville du pays. Des travailleuses et travailleurs passent à l’action directe pour dégager les hommes de Ben Ali toujours en poste dans les institutions, les administrations, les entreprises publiques, les médias. Les PDG de Telecom Tunisie, la STAR (assurance), la BNA (banque) ont été énergiquement mis à la porte par leurs salariés.

Face à la pression populaire, le premier ministre Mohammed Gannouchi a reculé pas à pas, lâchant des miettes dans l’espoir de calmer la rue, sans succès. Finalement dans la soirée du jeudi 27 janvier, il a fait une concession majeure : les ministres RCD qui détenaient des postes clés (la Défense, l’Intérieur, les Finances, les Affaires étrangères) ont été remplacés par des technocrates ; il reste deux anciens ministres de Ben Ali a des postes moins importants qui, pour faire passer la pilule, ont démissionné du RCD.

Est-ce que cette nouvelle reculade amènera un retour au calme ? Rien n’est moins sûr. Les habitantes et habitants des régions pauvres de l’intérieur, les travailleuses et les travailleurs, les jeunes chômeuses et chômeurs ne se laisseront pas voler leur révolution sans rien faire. Car ce sont elles et eux qui ont le plus souffert de l’ancien régime et de sa soumission à la dictature des marchés, car se sont elles et eux qui sont à l’origine de la révolution et en ont payé le prix fort. Car les problèmes qui les ont fait descendre dans la rue sont toujours là : pauvreté, chômage, corruption, clientélisme.

En Jordanie, il y a eu trois journées de manifestations depuis la chute de Ben Ali. A l’appel des syndicalistes, des partis islamistes et des partis de gauche des milliers de personnes sont descendues dans les rue d’Amman la capitale et d’autres villes du pays au cri de : « Non à l’oppression, oui au changement ! », « Nous voulons la liberté et la justice sociale ! », « Non à la faim qui vise à nous mettre à genoux ! »

Au Yemen, un des pays arabes les plus pauvres, des milliers de manifestants exigent le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.

En Égypte, le président Hosni Moubarak, en place depuis 30 ans, commence à trembler sur son trône : depuis plusieurs jours, les forces de sécurité du régime répriment durement les manifestations faisant des dizaines de morts et des milliers de blessés en deux jours. Après avoir coupé à la population les connexions téléphoniques et internet, importants outils d’information libre et d’organisation des soulèvements, Hosni Moubarak a limogé le gouvernement et a promis des réformes démocratiques. Mais en Égypte comme en Tunisie, les miettes lancées au peuple par un régime menacé ne suffisent pas à refroidir l’ardeur révolutionnaire de la population, qui continue à descendre dans les rues du Caire pour exiger que le président dégage.

Alternative libertaire réaffirme son soutien à la lutte de ces peuples pour la liberté et la justice sociale et dénonce la compromission de l’État français avec les régimes autoritaires des pays arabes.

Le 29 janvier 2011

 

 

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 20:11

un bulletin thématique d'Alternative libertaire à destination des lycées portant sur le féminisme (antisexisme et antipatriarcat) :

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 Tract PDF : http://www.alternativelibertaire.org/IMG/pdf/2011-01-11_Bulletin_feminisme.pdf

 

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 22:45
Après un mois d’insurrection populaire, le tyran est tombé. Ben Ali et sa clique ont pris le chemin de l’exil. C’est une immense victoire pour le peuple tunisien qui ne peut que réjouir toute personne éprise de liberté. C’est aussi un exemple et un grand espoir pour les peuples de la région qui vivent dans des régimes policiers. L’Etat français, qui soutient depuis des décennies le pouvoir tunisien, continue en France son offensive liberticide, en particulier avec l’adoption de la loi LOPPSI 2.

Attention à la démocratie de façade

Le Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) détient toujours le pouvoir  : 161 sièges sur 214 au parlement, le président par interim Foued Mebazaa et le premier ministre Mohamed Ghannouchi sont des piliers de la dictature. Plus qu’un réel changement, les premières mesures prises dans l’urgence montrent surtout la volonté du pouvoir de calmer la rue. Il y aura des élections dans soixante jours mais selon les règles de l’actuelle constitution, taillée sur mesure pour le RCD. Les consultations pour la constitution d’un gouvernement d’union nationale ont commencé, mais c’est le RCD qui sélectionne les partis qui lui conviennent. Le but de la manoeuvre est clair : il s’agit de confisquer à la rue sa victoire en canalisant la révolte vers le terrain politicien.

Le risque est grand que le parti au pouvoir co-opte une opposition servile et instaure une démocratie de façade une fois le souffle de la révolte retombé. On ne peut pas non plus écarter l’éventualité d’un nouveau dictateur ayant, comme Ben Ali, l’aval de l’Élysée et de la Maison Blanche.

Un mouvement populaire d’auto-organisation

Les Tunisiennes et les Tunisiens sont conscients des écueils qui mettent en danger la liberté qu’ils viennent d’arracher au prix de dizaines de morts. Partout dans le pays, ils s’auto-organisent en comités d’auto-défense pour lutter contre les milices du clan Ben Ali-Trabelsi qui continuent de sévir. Ils ne sont pas dupes des manœuvres visant à maintenir le RCD au pouvoir. Bravant l’état d’urgence toujours en vigueur, le 16 janvier des manifestant-e-s sont à nouveau descendu-e-s dans la rue pour exiger un vrai changement, en criant : « Nous ne nous sommes pas révoltés pour la formation d’un gouvernement d’union avec une opposition de carton-pâte. »

La place centrale des revendications sociales

La révolution n’est pas finie, car aucun des problèmes de fond n’est réglé : pauvreté, chômage de masse, corruption, clientélisme, inégalités, etc… Au-delà de l’instauration d’un régime démocratique, la question sociale reste au centre des préoccupations des Tunisien-ne-s. Les maux que connaît le pays ne pourrons être réglés que par une politique énergique de redistribution des richesses en rupture avec la dictature des marchés. Alternative libertaire affirme son entière solidarité avec la lutte du peuple tunisien pour la liberté et la justice sociale et son soutien aux militants anticapitalistes tunisiens ; elle condamne l’attitude de l’Etat français et plus généralement de la classe politique française, de droite comme du PS, investie depuis toujours dans le soutien au pouvoir autoritaire de Ben Ali.

Dans le même temps, nous devons rester vigilante et vigilant sur la situation française. Entre un Etat de plus en plus liberticide et une extrème droite revigorée, la situation est préoccupante. 

En France, un Etat policier ?

La « loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure », dite « LOPPSI 2 », adopté en deuxième lecture à l’Assemblée nationale, constitue un arsenal de mesures répressives et dérogatoires au droit commun qui renforce les dispositifs de contrôle social au service de l’Etat et justifie par la présence d’un « ennemi intérieur » une extension de la surveillance, de la punition et des régimes d’exception.

Cette loi s’inscrit dans la filiation de la « loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure », votée durant l’été 2002 en « procédure d’urgence ». Dans un contexte de surenchère sécuritaire après les attentats de septembre 2001 et les résultats du 1er tour des élections présidentielles de 2002, la « LOPSI 1 » réorganisait les institutions chargées de la sécurité intérieure et fournissait le cadre pour la « loi pour la sécurité intérieure », votée en mars 2003, qui donnait quant à elle de nouveaux pouvoirs aux forces de l’ordre et créait de nouveaux délits (squat, rassemblement dans les cages d’escalier, « racolage passif », etc.) et de nouvelles sanctions.

En projetant de renforcer cet arsenal hétéroclite avec la LOPPSI 2, le gouvernement entend asphyxier le débat démocratique et renforcer en toute opacité l’utilisation des techniques (fichage, surveillance, espionnage électronique, écoutes téléphoniques, etc.) et des sanctions (durcissement des peines, extension des peines planchers, alignement de la justice des mineurs sur la justice des majeurs, etc.) au service du pouvoir d’Etat tandis que dans le même temps les agents de renseignement voient leur impunité consolidée.

Une loi au service d’une politique antisociale

Alors que cette loi est votée en plein hiver, le pouvoir donné aux préfets d’évacuer les logements illicites sans obligation de relogement ni même d’hébergement doit particulièrement retenir notre attention mais ce n’est pourtant qu’une des nombreuses mesures d’exception qui font de cette loi liberticide un outil d’une dangerosité insoupçonnée entre les mains d’un Etat qui piétine chaque jour la justice sociale.

Alternative libertaire dénonce cette loi, demande son abandon immédiat et entend rejoindre le front associatif, syndical et politique déterminé à lutter contre les dispositions sécuritaires qu’il contient. A l’heure où la menace intérieure sert à justifier les privations de liberté, nous rappelons plus que jamais le danger qu’il y a à sacrifier un peu de liberté pour se sentir en sécurité.


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En France, les amis politiques de Ben Ali

Belle preuve d’unanimisme politique que le soutien aux dictatures au nom de la « real politique ». De Nicolas Sarkozy à Dominique Strauss-Kahn, en passant par Jacques Chirac, Eric Raoult, Frédéric Mitterrand ou Rachida Dati, nombreux sont les « politiques » français à avoir soutenu le régime tunisien. Sans oublier Michèle Alliot-Marie, ministre des affaires étrangères en exercice, qui a proposé une aide française « de coopération sécuritaire » pour aider le pouvoir à mater les manifestations tunisiennes : «  Nous proposons que le savoir-faire qui est reconnu dans le monde entier de nos forces de sécurité permette de régler des situations sécuritaires de ce type. ». Mais rassurez vous,la France est le « pays des droits de l’Homme » , comme peuvent en témoigner récemment les Rroms ou les sans-papiers…



ALlumette N°7 couleur : http://www.alternativelibertaire.org/IM ... ouleur.pdf
ALlumette N°7 noir et blanc : http://www.alternativelibertaire.org/IM ... _blanc.pdf

 

 

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 11:38
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